La marine israélienne est sur le point de finaliser un plan visant à protéger les réserves de gaz et de pétrole offshore disputées dans la Méditérannée, a indiqué le quotidien The Daily Star en citant une information du journal israélien Yediot Aharanot.

Les bâtiments de guerre israéliens seraient ainsi chargés de protéger une zone maritime représentant 1,5 fois la taille du pays pour empêcher le Liban d'explorer un champs gazier d’une capacité estimée à 700 milliards de mètres cubes. Le plan, d’un coût de 40 à 70 millions de dollars, sera soumis au gouvernement israélien fin février, selon le quotidien israélien.
 
Le Liban a sollicité à plusieurs reprises l’aide de l’ONU pour préserver le droit du Liban d’exploiter une partie du potentiel pétrolier de l'Est de la Méditerranée.
Vendredi dernier, le ministre sortant des Affaires Etrangères, Ali Chami, a demandé à l’organisation de charger la FINUL de tracer une frontière maritime entre le Liban et Israël, a l’instar de la ligne Bleue qui délimite les frontières terrestres.
 
« Les frontières internationales du Liban n’incluent pas seulement les frontières terrestres mais aussi les eaux régionales et la zone économique » a écrit Chami au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon. Selon lui, l’article 10 de la résolution du conseil de sécurité 1701 « donne à l’Onu l’autorité de délimiter les frontières, y compris les frontières maritimes ».
 
Ban Ki Moon avait auparavant déclaré que la démarcation des frontières maritimes ne relevait pas de la compétence de la FINUL.