Le ministre sortant des Affaires sociales, Selim Sayegh, a présenté vendredi les grandes lignes de « la stratégie nationale de développement sociale », élaborée par une commission ministérielle créee après la conférence de Paris III en janvier 2007.

Selon lui, ce plan quinquennal définit cinq champs  d’actions prioritaires : le soutien aux familles vivant dans la pauvreté et l’extrême pauvreté, la mise en place d’un mécanisme institutionnel pour améliorer les conditions de vies des ménages aux revenus limités, la protection des catégories vulnérables comme les sans abris ou les travailleurs précoces, la protection des droits des handicapés, des personnes âgées et des femmes, et l’encouragement de la participation des jeunes aux différents programmes socio-économiques.
 
Pour sa part le ministre de la Santé, Mohamed Jawad Khalifé, qui a participé à l’élaboration du plan, a rappelé que près de 45% des résidents au Liban n’ont pas de protection sociale, notamment les personnes âgées qui ne bénéficient d’aucune couverture médicale en l’absence d’un régime de retraite, et que près de 30% des Libanais vivent dans la pauvreté et 18% dans l’extrême pauvreté.
 
Pour être mise en œuvre, la « stratégie nationale de développement social » doit être approuvée en Conseil des ministres.