Les banques hésitent à souscrire aux bons du trésor « avant la formation du nouveau gouvernement, en attendant d'en savoir plus sur ses orientations », a declaré l’ancien président de l’Association des banques du Liban, François Bassil, dans un entretien à l’agence al-Markazia.
 
Cette réticence résulte du non respect de l’Etat des engagements pris au niveau des réformes publiques,  et l’absence de solutions concrètes pour résoudre les problèmes des finances publiques, a-t-il précisé. Cela a abouti à une baisse des recettes de l’Etat en 2010, « un indicateur inquiétant », selon Bassil.
S’ajoute à cela le déficit prévu dans le projet de budget 2010 qui, d’ailleurs, n’a pas encore été adopté. Bien entendu, il a évoqué les tiraillements politiques des six derniers mois comme un facteur supplémentaire qui a contribué à la prise de position des banquiers.