L’institut de recherche Economist Intelligence Unit (EIU) affilié au magazine The Economist, a encore une fois revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Liban, à 1,3% en 2011, contre 7,5% prévus en 2010.

Cette révision est attribuée à l’instabilité politique de la région qui se répercutera sur l’économie locale, le Liban étant largement dépendant du secteur des services dont la croissance est fonction du climat politique.
 
Les dépenses de consommation diminueront par rapport aux trois dernières années, tandis que l’inflation devrait s’établir à 5,5% entre 2011 et 2012 en raison de la hausse des prix des matières premières.
 
Selon le rapport, les dépenses publiques contribueront faiblement à la croissance, l’impasse politique suggérant que le budget ne sera pas voté rapidement. Notons que l'édition de juin du rapport a été publiée avant la formation du nouveau gouvernement lundi.