Le Liban a été classé 2e sur 16 pays arabes en termes de liberté économique, selon le rapport annuel de l’institut canadien Fraser, en progression d’une place par rapport à 2010 et 2009 et de quatre places par rapport à 2008.

L’indice de liberté économique évalue dans quelle mesure les agents peuvent protéger leurs propriétés et s’engager dans des transactions volontaires.

L’indice 2011 a été élaboré en fonction des données de fin 2009, tandis que celui de l’année précédente s'est basé sur les chiffres de 2008 réactualisés.

Le Liban a obtenu un score de 7,7 points (sur une échelle allant de 0 à 10), en légère progression par rapport à 2010 (7,6 points) et au-dessus de la moyenne arabe (6,9 points).

Le rapport mesure la liberté économique en fonction de cinq sous indices. Il évalue d’abord la taille du gouvernement (dépenses, fiscalité et institutions publiques) en partant du principe que lorsque les dépenses publiques augmentent par rapport aux dépenses des ménages et des entreprises, la prise de décision gouvernementale se substitue au choix personnel, limitant la liberté économique.
Dans ce domaine le Liban n’a pas de soucis à se faire: il est classé premier en progression d’une place par rapport à 2010.

En revanche, au niveau des lois économiques et commerciales et de la sécurité des droits de propriété, le Liban est classé au 14e rang.

Au niveau de l’accès au financement, le Liban est resté à la deuxième place, tandis qu’il s’est hissé à la 10e position au niveau de la liberté de s’engager dans le commerce international.

Enfin pour ce qui est des régulations relatives au crédit, à la main d’œuvre et aux affaires, le Liban est classé à la quatrième place.