Beyrouth se situe à la queue du classement de la compétitivité des villes dans le classement que vient de publier The Economist Intelligence Unit (EIU).

Avec un score peu reluisant de 30,6/100, la capitale libanaise se retrouve en 117e position. Elle partage le bas de l’affiche avec les villes de Dacca (27,7/100), la capitale du Bangladesh, Lagos (27,6), la capitale du Nigéria ou encore Téhéran (27,2).

Réalisée à l’initiative de Citigroup, l’enquête dénommée « Hot Spot », a analysé les caractéristiques de 120 villes dans le monde et mesuré la compétitivité de chacune de ces agglomérations à partir de sa « capacité à attirer le capital, le monde des affaires, les talents et les touristes ».

New York (71,4/100), Londres (70,4/100) et Singapour (70/100) trustent le top du palmarès. Pour la région Mena, Dubaï figure en n°1 avec 55,9/100, suivie par Abou Dhabi (55,8).

La faiblesse de l’indice de compétitivité de Beyrouth s’explique par l’accumulation d’indicateurs négatifs. La capitale libanaise fait notamment ses scores les plus bas dans la catégorie « environnement et catastrophes naturelles » (12,5/100) et « maturité financière » (16,7/100). La capitale libanaise se rattrape en revanche en ce qui concerne les catégories « capital physique » (49,1/100) et « capital humain » (49,2/100).