Dans son dernier rapport semestriel, la banque d’investissement HSBC a qualifié l’économie libanaise comme « très résistante aux risques environnants ».

Le pays du Cèdre a en effet prouvé sa résilience aux crises économiques maintes fois dans l’histoire, a souligné HSBC, le pays ayant réussi à émerger en dépit des nombreuses instabilités politiques qui l’ont secoué ces trois dernières décennies. Depuis peu, la scène politique locale libanaise est restée stable tandis que les pays voisins vivent leurs révolutions. Dans un contexte de ralentissement de la demande mondiale et de hausse des prix du pétrole, le Liban paraît effectivement à nouveau résilient, a indiqué la banque.

En parallèle, toujours selon le rapport, le pays devrait connaître une croissance de son PIB réel de 2,3% en 2012, en hausse par rapport aux 1,7% réalisés en 2011. En dépit du fait que le Liban ait été affecté par le printemps arabe, comme en témoignent la diminution du nombre de touristes, des permis de construire et le déficit commercial, son économie continue d’afficher des signes de relative vigueur, a indiqué la banque d’investissement.

En réalité, le Liban est même le seul pays importateur de pétrole de la région à avoir vu augmenter ses réserves en 2011 (de 2,2 milliards de dollars à 31 milliards de dollars, soit l’équivalent de 18,5 mois de couverture des importations de marchandises).

Cette confiance dans l’économie libanaise continue de se refléter à la fois dans la consommation privée mais aussi dans les transferts d’émigrés de la diaspora, qui contribuent à la solidité du système bancaire, ce dernier permettant à son tour de soutenir ce qui demeure une relative précarité des finances publiques.