L’Economic Intelligence Unit a indiqué prévoir un taux de croissance de 2,9% pour 2012 au Liban contre une prévision initiale de 3,2%, dans son dernier rapport.

Selon l’EIU, le Liban demeure une économie basée sur les services et reste particulièrement sensible aux événements et troubles politiques régionaux.

Le rapport ajoute que les prévisions de croissance du pays du Cèdre sont dépendantes de l’environnement régional, les Arabes étant les principaux consommateurs de services au Liban.

Les troubles dans les pays voisins persistant, l’impact sur le nombre de touristes arrivant au Liban s’est fait ressentir, toujours selon les mêmes sources. Par ailleurs, la croissance réelle du PIB serait de 4,7% en 2013, en cas de stabilisation de la situation politique.

Elle devrait atteindre en moyenne 6% entre 2014 et 2016, tirée par une augmentation des investissements et une hausse de la demande de services dans la région.

L’EIU a souligné que les faibles performances libanaises dans les domaines du tourisme et de la construction en 2011 montraient à quel point le Liban pouvait très rapidement subir les conséquences de l’instabilité régionale et locale.

L’EIU a par ailleurs indiqué que le secteur du tourisme soutient directement près d’un quart des emplois. Les touristes qui affluent au Liban sont principalement des visiteurs arabes, qui cependant préfèrent des destinations plus sûres, comme la Turquie ou le Maroc.

L’EIU a enfin conclu en soulignant que le secteur bancaire libanais demeurait le pilier de l’économie et a bénéficié d’importants dépôts bancaires et des revenus d’intérêts sur la dette du gouvernement.