Selon le rapport trimestriel de la banque HSBC pour la région Moyen-Orient, la situation économique au Liban se maintient relativement bien en dépit des événements sécuritaires qui secouent la région.

Une estimation qui survient malgré les incidents survenus au deuxième trimestre de l’année dans le pays. Selon cette étude rapportée, le pays serait même aussi stable qu’avant le début du printemps arabe.

D’une certaine manière, le Liban a continué de faire mieux que les autres pays de la région, importateurs de pétrole. Au premier trimestre, le prix élevés des matières premières a affecté le pays : les importations ont progressé de 23% en glissement annuel au cours des quatre premiers mois de l’année 2012. De plus, les exportations ont également enregistré une croissance à deux chiffres, malgré les troubles qui ont affecté la demande locale.

Enfin, les créances bancaires sur le secteur privé ont augmenté de 10% en rythme annuel fin avril 2012.

Les revenus de l’Etat sont également en hausse, même si la majorité de cette croissance provient de paiements périodiques classés dans la catégorie « autres revenus ». Les bénéfices des taxes ont aussi augmenté de près de 13% en rythme annuel au cours du premier semestre 2012.

Pourtant, la confiance des investisseurs et des consommateurs demeure relativement modeste, ce qui justifie les prévisions d’HSBC sur une croissance plutôt faible, à 2,4% cette année. Par ailleurs, le secteur du tourisme au Liban a enregistré une baisse par rapport à mars 2011 en rythme annuel, signe que les troubles dans les pays voisins peuvent toujours peser sur la confiance des acteurs économiques au Liban.