Le Liban a été classé 5e sur 17 pays arabes en termes de liberté économique, selon le rapport annuel de l’institut canadien Fraser, en progression d'une place par rapport à 2011 et de deux places par rapport à 2010.

L’indice de liberté économique évalue dans quelle mesure les agents peuvent protéger leurs propriétés et s’engager dans des transactions volontaires.

L’indice 2012 a été élaboré en fonction des données de fin 2010, tandis que celui de l’année précédente s'est basé sur les chiffres de 2009 réactualisés.

Le Liban a obtenu un score de 7,6 points (sur une échelle allant de 0 à 10), en légère progression par rapport à 2011 (7,5 points) et au-dessus de la moyenne arabe (7,1 points).

Le rapport mesure la liberté économique en fonction de cinq sous indices. Il évalue d’abord la taille du gouvernement (dépenses, fiscalité et institutions publiques) en partant du principe que lorsque les dépenses publiques augmentent par rapport aux dépenses des ménages et des entreprises, la prise de décision gouvernementale se substitue au choix personnel, limitant la liberté économique.

Dans ce domaine le Liban n’a pas de soucis à se faire: il est classé premier conservant sa place de 2011.

En revanche, au niveau des lois économiques et commerciales et de la sécurité des droits de propriété, le Liban est classé au 12e rang.

Au niveau de l’accès au financement, le Liban perd une place et se retrouve classé troisième, tandis qu’il s’est hissé à la 12e position au niveau de la liberté de s’engager dans le commerce international.

Enfin pour ce qui est des régulations relatives au crédit, à la main d’œuvre et aux affaires, le Liban est classé à la troisième place.