Après 12 ans de tergiversations, l’Institut national de la vigne et du vin (INVV) a été officiellement lancé au ministère de l’Agriculture fin mai. Sans budget pour l’heure, cet institut vient cependant d’élire son premier bureau. Celui-ci est composé de Carlos Guillermo Adem (Château Fakra), Assad Hark (Batroun Mountains), Charles Ghostine (Château Ksara), Serge Hochar (Château Musar) et Joe Assad Touma (Château Saint-Thomas). « On ignore encore quelles seront les fonctions des uns et des autres », précise Joe Assad Touma.

À ces producteurs de vins et d’alcools sont associés des représentants des ministères : Pierre Abi Nakhoul pour l’Industrie, Elie Abou Yazbeck pour l’Economie et le Commerce ainsi que Miriam Eïd pour l’Agriculture.

Dans un premier temps, l’Institut devrait être hébergé au ministère de l’Agriculture. « Aucune décision n’a été prise pour l’emplacement de son futur siège : on parle de Beyrouth ; on évoque également le site de Tal-Amara dans la Békaa où le ministère de l’Agriculture pourrait allouer un terrain », explique-t-il.

L’INVV a pour ambition d’organiser le secteur viticole et vinicole libanais. En clair, cet organisme doit avoir un rôle de « tête de réseau national » pour les acteurs de la filière, en particulier dans la recherche et le développement.

Parmi ses priorités : le recensement des cépages employés, la mise en place d’appellations géographiques libanaises et la mise en conformité des lois libanaises avec la chartre de l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin.