Le Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud) vient de lancer un projet-pilote au Liban pour implanter et développer les technologies innovantes en matière d’énergie solaire.

 L'objectif est de permettre aux entreprises de remplacer les générateurs, qui relaient l'approvisionnement défaillant de l’Electricité de l’Etat, par des panneaux solaires photovoltaïques (PV).

L’abandon du système très coûteux des générateurs doit permettre de réduire d’au moins 50 % la facture énergétique des entreprises retenues, l’un des postes les plus lourds du budget d’une société libanaise.

Le Pnud, qui doit retenir deux entreprises dans un premier temps, a dégagé une enveloppe de 150.000 à 300.000 dollars pour assurer le passage au photovoltaïque. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 20 septembre 2013 pour envoyer leur dossier de candidatures.

Vingt pour cent du montant des travaux resteront cependant à la charge de la société. Ce qui représente entre 30.000 et 60.000 dollars, selon la taille de l’entreprise et le système photovoltaïque retenu.

Cette initiative est gérée par le Country Energy efficiency and renewable energy Demonstration project for the recovery Of Lebanon (Cedro), une branche du Pnud. Elle entre dans le cadre du projet MedSolar, financé par l’Union européenne, à travers son programme de coopération, dénommé Instrument européen  de voisinage et de Partenariat (IEVP) et, en particulier, le programme de Coopération Transfrontalière en Méditerranée (CTMED), qui coordonne l’effort énergétique de l’UE et des pays méditerranéens.