Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a décidé d’annuler à partir du 5 mai l’obligation d’enregistrement des téléphones mobiles en circulation au Liban, qui était destinée à lutter contre la contrebande d’appareils.

Boutros Harb a indiqué lors d’une conférence de presse que cette mesure, instaurée en juin 2013 par son prédécesseur Nicolas Sehnaoui, avait nui à l’image touristique du Liban.

Cette mesure a aussi eu pour conséquence, selon lui, l’augmentation des prix des téléphones mobiles, la disparition des petits revendeurs de portables usagés et la baisse des ventes d’appareils sans avoir d’incidence sur la lutte contre la contrebande.