Le ministère de l'Économie et du Commerce a demandé au ministère du Tourisme de « coopérer » avec ses services pour encadrer les prix pratiqués par les cafés et restaurants de l’Aéroport International de Beyrouth (AIB), jugés trop élevés et en contravention avec la réglementation libanaise.

Les inspecteurs de la Direction de la protection du consommateur « ont enregistré de nombreuses plaintes liées à la hausse des prix » dans les établissements incriminés, écrit le ministère dans un communiqué.

Après avoir rappelé que le contrôle des prix relève de la compétence du ministère de l'Économie, le ministère du Tourisme a répondu avoir informé « les responsables de l'AIB ainsi que le Conseil des ministres de la nécessité d'améliorer la qualité des services à l'AIB » et de « baisser les prix des biens et des services commercialisés dans son enceinte ».

Les espaces de restauration de l’aéroport sont gérés par la société LBACC dont la MEA est actionnaire majoritaire. En décembre 2015, son contrat a été renouvelé en échange du versement de 2,2 millions de dollars par an à l’Etat.