La Fondation Renaissance Liban, une ONG installée à Washington depuis 2005, vient de publier son indicateur de performance 2016 de l’Etat libanais.

Pour son calcul, cette fondation, qui regroupe des personnalités publiques libanaises comme l’actuel directeur du département Moyen Orient-Asie centrale du Fonds monétaire international, Jihad Azour, s’appuie sur une série de sous-indicateurs (lutte anti-corryption, transparence économiques, remboursement de la dette souveraine...) qu’elle compare ensuite aux résultats d’un Etat démocratique « avancé » comme la Norvège.

Résultat ? Un score de 3,7/10 pour le Liban contre 8,3/10 pour la Norvège en 2016.

Un progrès cependant, si l’on juge par rapport à 2015 où le Liban atteignait péniblement le score de 3/10 par rapport à la Norvège (8,6/10).

Pour la Fondation Renaissance Liban, cette légère amélioration de la performance de l’Etat libanais est largement tributaire des avancées politiques des derniers mois, en particulier de la constitution d’un gouvernement sous la présidence du Général Michel Aoun.

Mais l’ensemble reste tout de même alarmant. La faiblesse constaté ici le situe parmi les pays dont l’Etat semble avoir du mal à résister aux pressions, tant internes qu’externes.