Le célèbre Segway a fait découvrir au grand public le principe du gyropode, ce qu’on appelle aussi “transporteur personnel” ou, selon la définition officielle (Wikipedia), un « véhicule électrique monoplace, constitué d’une plate-forme munie de deux roues sur laquelle l’utilisateur se tient debout ». Ces engins futuristes, vous les voyez si vous êtes adeptes de la marche rapide sur la corniche du Biel. Pour amusants qu’ils soient, ces engins n’ont pas révolutionné le transport urbain, toujours dominé par les véhicules traditionnels et leur gaz d’échappement au Liban comme ailleurs dans le monde. Mais depuis peu, on voit débouler un autre genre de “transporteur personnel” : la giroroue. Ni volant ni commandes, cette fois juste une roue électrique ultraconnectée à positionner entre les jambes. C’est le poids de l’utilisateur qui le fait avancer ou s’arrêter. La sensation de vitesse est bien là, jusqu’à 20 kilomètres par heure. Aux dires des aficionados, il faut compter une à deux heures pour maîtriser les deux techniques essentielles : le démarrage et le virage. Dans les pays scandinaves ou en France, la giroroue est en train de révolutionner les “petits” transports : il permet en effet de rouler 20 à 30 kilomètres (en autonomie) et peut s’utiliser sur les pistes cyclables ou les trottoirs.
Pour l’heure, les Libanais, qui n’ont ni trottoirs ni pistes cyclables, semblent vouloir l’offrir à leur enfant en ersatz 2.0 de la trottinette de leur enfance. Ils n’ont peut-être pas tort : Londres a décidé de les bannir de l’espace public. Motif ? Trop dangereux avec des engins “débridés” qui dépassent les 25 kilomètres par heure ou calent d’un coup, en éjectant leur passager.
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