Un article du Dossier

En pleine croissance, le port de Beyrouth s’agrandit

Vincent Sannier
- GEPB (Gestion et exploitation du port de Beyrouth) : l’entité chargée de gérer le port de Beyrouth, pour le compte de l’État. GEPB est autonome financièrement mais les membres du conseil sont nommés par le gouvernement, qui ratifie certaines décisions. 450 employés.

- BCTC (Beirut Container Terminal Consortium) : sous-traitant privé chargé de l’exploitation (chargement, déchargement et stockage des conteneurs) et de la maintenance du terminal à conteneurs du port de Beyrouth. Il est composé de Portia Peel Ports Limited (PPPL), d’International Port Management Beirut SAL (IPMB) et de Logistics and Port Management, Amercias LLC (LPMA).  400 employés.

- L’armée : l’armée libanaise est en charge de la sécurité aux frontières maritimes. Elles contrôlent les bateaux qui arrivent au port, épaulées par la Maritime Task Force de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban).

- La Sûreté générale : elle est en charge la sécurité du site portuaire. Elle accorde notamment les permissions d’entrée et de sortie du territoire aux membres d’équipage d’un navire qui veulent sortir du port.

- Les douanes : elles contrôlent l’arrivée et la sortie des marchandises et collectent les frais douaniers (qui dépendent de la qualité et de la quantité des produits) ainsi que la TVA à l’importation (10 %).

- Station de pilotage : basée au quai n° 6, elle est composée de six pilotes qui gèrent l’entrée et la sortie des navires.

- Les agents maritimes : ils s’occupent d’un navire et de sa marchandise lors de son escale au port pour le compte d’un armateur. Ils réceptionnent la marchandise et la livrent à leur destinataire. Les agences payent au port les frais de débarquement et d’embarquement des marchandises ou des conteneurs. Plus d’une centaine d’agences sont inscrites mais seulement une trentaine sont actives (les autres ne représentent plus de lignes). Une dizaine est spécialisée dans le trafic de conteneurs dont Maerks, MSC, CMA CGM et Sea Line (qui représente Hambourg-Sud et APL). Ces quatre compagnies représentent à elles seules 80 % du trafic conteneurisé du port. D’autres agences sont spécialisées dans le trafic “en vrac” (pétrole, fer, bois, animaux vivants, blé, grains, etc.).

- Les “dédouaneurs” ou “transitaires” : ils s’occupent des formalités douanières à l’importation, l’exportation ou au transit pour le compte d’un client. Ils jouent le rôle d’intermédiaire entre le client et les autorités portuaires et douanières. Quelque 600 compagnies opèrent au port de Beyrouth.

- Les transporteurs maritimes internationaux : une trentaine de compagnies maritimes de transports internationales (CMA CGM, MSC, Maerks, Hambourg-Sud, etc.) sont représentées à Beyrouth.

- Les entreprises de transport et de logistique (forwarders) : elles s’occupent de toutes les étapes du transport de la marchandise d’un point à un autre (maritime, ferroviaire, routier, aérien). 128 compagnies sont membres du Syndicat libanais des forwarders.

- Manutentionnaires (stevedores) : 21 compagnies travaillent avec les agents maritimes pour la manutention des marchandises et des conteneurs (chargement et déchargement).

- Avitailleurs (ship chandlers) : ils sont chargés de fournir les produits nécessaires à la vie quotidienne à bord du navire (nourriture, tabac, alcool, carburant, produits pharmaceutiques, etc.). Une trentaine d’entreprises sont répertoriées.

- Compagnies pour la collecte des déchets : deux entreprises opèrent au port de Beyrouth.
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