« Nous distribuons principalement
des quotidiens et des
magazines locaux. Pour les quotidiens,
nous assurons la distribution partout
dans le pays, sauf à Nabatiyeh et à
Tyr, car il n’y a plus de routes pour y
arriver. Nous nous concentrons surtout
sur les zones épargnées par les bombardements.
Les ventes augmentent
pour l’instant, les gens veulent se tenir
au courant. C’est un phénomène classique
: quand il y a des événements, la
presse quotidienne vend plus, mais on
ne s’en réjouit pas, car dans le cas
présent le pays est en ruines. Nous
sommes motivés pour continuer notre
travail, les livreurs circulent entre 4h et
10h. L’une des questions épineuses
pour nous concerne les réserves d’essence
réellement disponibles dans le
pays. Quant à la presse magazine
locale, c’est la chute libre, on ne vend
rien. » Inutile de préciser que depuis le
13 juillet et le blocus, plus un seul
journal étranger n’est distribué au
Liban, comme nous l’ont confirmé les
Messageries du Moyen-Orient qui sont
actuellement en négociation pour
importer la presse étrangère via
Damas.