Radio-Orient est diffusée depuis janvier à travers les cinq continents grâce au système satellitaire. Selon le directeur de la radio, Élie Rahmé, l’opération a nécessité un investissement de plus de 200 000 dollars, mais il a préféré en taire le montant exact. La radio se veut le vecteur du Liban dans le monde, une sorte de trait d’union en langue arabe pour la diaspora libanaise et arabophone de la planète.
L’initiative qui a été appuyée par Nadim Mounla, à l’époque PDG du groupe Future à qui appartient Radio-Orient, est prometteuse, mais sa rentabilisation n’est pas encore acquise. Une période de six mois va permettre de tester l’intérêt des sponsors et des annonceurs.
Radio-Orient est notamment écoutée en Irak, en Australie, en Algérie, en Syrie, au Canada, au Soudan et dans les pays du Golfe, où elle espère vendre son programme “With a Star” qui tourne autour d’une vedette du monde arabe dans une configuration accessible à tous les goûts. L’objectif, souligne Élie Rahmé, est à la fois de permettre à la diaspora de rester en contact avec le Liban et de vendre la destination libanaise grâce à un programme qui sera finalisé d’ici à l’été. La radio, qui partage avec la Future TV certaines ressources techniques mais pas la même régie, espère obtenir de gros budgets publicitaires parmi lesquels on peut déjà citer MTC Touch pour le programme Ya Hala.
Radio-Orient, qui émet au Liban sur deux fréquences (88.7 et 88.3) et couvre 90 % du territoire, déménagera bientôt dans les nouveaux locaux du groupe Future, à Kantari. Ces derniers ont coûté plus d’un million de dollars, sans compter les équipements. Parmi les améliorations à venir : un système RDS qui permettra de lire des infos routières et la météo, et d’afficher le titre de la chanson diffusée sur écran radio.