En réponse aux déclarations du patriarcat maronite qui s’alarmait de la vente excessive de parcelles foncières à des étrangers, le ministère des Finances affirme que la part du territoire national appartenant à des étrangers est de 0,106 %, ce qui représente exactement 11 millions de mètres carrés (dont 8,4 millions de m2, soit 0,081 % du total ont été vendus avant le 31 juillet 2005). Les transactions foncières sont contrôlées, précise le ministère, selon qui on est encore loin du plafond légal de 3 %. Selon le cadastre et la direction générale des affaires immobilières, les terrains vendus au cours du premier semestre représentent une surface de 475 583 m2, soit 0,005 % du total, c’est-à-dire presque autant qu’aux premiers semestres des trois précédentes années.
La loi de 1969 sur la propriété des étrangers a été amendée en 2001 pour assurer un contrôle plus strict des ventes de terrains à des étrangers, précise le ministre. Ces derniers sont autorisés à acquérir 3 % maximum de la superficie de chaque mohafazat, au lieu de 5 % précédemment. À Beyrouth, ce plafond est de 10 %. Au total, les étrangers ne sont pas autorisés à posséder plus de 3 % de la superficie du pays. Chaque transaction portant sur plus de 3 000 m2 (au lieu de 5 000 m2) doit faire l’objet d’un décret ministériel. Selon l’Assemblée des évêques maronites, dont le calcul se fonde sur le Journal officiel sept millions de mètres carrés ont été vendus à des étrangers depuis la loi de 2001. Les évêques disent avoir donné ce chiffre sur la base des décrets publiés au Journal Officiel. Ils soulignent que la surface détenue par des étrangers est supérieure à ce chiffre, car les transactions portant sur moins de 3 000 m2 ne font pas l’objet d’un décret.
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