En l’absence d’évaluation précise des besoins de financement relatifs au fonctionnement du tribunal spécial pour le Liban pendant toute la durée de son mandat, l’Organisation des Nations unies (ONU) a estimé à 120 millions de dollars les ressources nécessaires pour les trois prochaines années. Cette estimation, publiée dans le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur l’application de la résolution 1757, s’appuie sur l’expérience tirée du fonctionnement d’autres tribunaux spéciaux, notamment le tribunal spécial pour la Sierra Leone dont les caractéristiques sont semblables à celles du tribunal créé pour juger les auteurs de l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Le rapport note que le nombre de postes à pourvoir variera entre 415 et 430 et que le montant total des ressources nécessaires s’élèvera à 35 millions de dollars pour les 12 premiers mois, 45 millions de dollars pour les 12 mois suivants et 40 millions de dollars pour la troisième année. Cependant, plusieurs facteurs pourront avoir des incidences budgétaires importantes, notamment le nombre d’accusés, de témoins et de procès, ainsi que le niveau de sécurité requis. Il sera peut-être même nécessaire d’envisager pour les deuxième et troisième années de fonctionnement du tribunal des ressources supplémentaires pour l’instauration d’une deuxième chambre de première instance. Celles-ci s’élèveront à huit millions de dollars par an. Le budget pourrait également être revu à la hausse si les travaux ne s’achevaient pas dans un délai de trois ans.
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