La crise des marchés mondiaux n’aura pas de répercussion sur l’économie libanaise. Les secteurs bancaire et financier locaux seront épargnés. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé le ministre des Finances, Mohammad Chatah, le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, et le président de l’Association des banques, François Bassil.
La Banque du Liban interdit depuis plusieurs années les placements bancaires dans les titres dérivés à haut risque, dont les “subprime”, crédits immobiliers à risque aux États-Unis, a rappelé Riad Salamé. Tandis que, selon François Bassil, « le secteur bancaire local bénéficie d’un taux de liquidités élevé, de l’ordre de 45 à 50 % ».