La Banque libano-française (BLF) a lancé la nouvelle version d’un site datant de 2003 dont l’objectif est d’aider les entreprises dans leurs démarches d’exportation. Le site, blftrade.com, qui succède à interexlebanon.com, offre plus de 10 000 pages d’informations, de services et de conseils sur les marchés étrangers. La plate-forme a été développée par Export Entreprises SA, leader mondial dans les services en ligne dédiés au commerce international et déjà partenaire du site lancé il y a six ans.
Une nouvelle ergonomie et une interface plus intuitive offrent, à travers trois onglets (“Trouver un marché”, “Acheter et vendre” et “Gérer ses affaires”), un nombre de services élargi : allant des listings de prospects sur certains marchés à un outil de traduction en passant par une aide à la préparation d’un voyage d’affaires. BLFTrade propose 25 services, dont 80 % sont automatisés et gratuits, contre un tiers auparavant. Cent quatre-vingt-cinq fiches sont en ligne, contre 80 pour l’ancienne version du site. Sans compter les quelque 25 000 études de marchés sectorielles sur 90 pays différents. Le site Internet sera “plus interactif”, avec des témoignages vidéo en ligne et une newsletter mensuelle. Le contenu de BLFTrade est assuré essentiellement par Export Entreprises SA, « une de leurs équipes travaille sur l’évolution et l’amélioration de la qualité des informations », explique Walid Raphaël, directeur adjoint de la Banque libano-française et PDG de la Libano-Française Finance.
Aucune condition n’est requise pour accéder à ce site. Pas besoin d’ouvrir un compte à la BLF, ni même de souscrire à un quelconque abonnement payant. Walid Raphaël ne souhaite pas révéler le montant investi dans la rénovation de Interexlebanon, le site étant conçu comme un outil de communication par la banque et non pas comme un centre de profit. Pour l’ancienne version, 900 entreprises étaient abonnées gratuitement, 40 000 pages étaient lues par mois et près de 3 500 visiteurs différents passaient chaque mois. Des chiffres jugés encourageants. « La part des exportations dans le chiffre d’affaires des entreprises libanaises est devenue très significative, allant de 20 à 100 %. Ces entreprises vendent des centrales électriques, des câbles électriques, des machines industrielles, du vin, de l’impression, de l’édition, du carton, de l’alimentaire et des services informatiques », souligne Walid Raphaël.