Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, a déclaré début avril que la Banque du Liban s’opposerait à toute fusion entre les onze plus importantes banques du pays, et ce conformément à la tendance mondiale qui consiste à éviter d’avoir de trop grandes institutions qui seraient considérées comme « trop importantes pour échouer ». La Banque centrale encouragerait plutôt les fusions des banques de petite et moyenne dimension avec des entités plus importantes compte tenu de l’augmentation des coûts opérationnels résultant des nouvelles exigences du secteur.