Kefraya vient de dévoiler deux nouveaux vins : un blanc et un rosé. Il s’agit de Château Kefraya Blanc 2011 et de Château Kefraya Rosé 2011, vendus tous deux au prix de 23 750 livres libanaises (15, 84 dollars).

Ce lancement intervient dans le cadre d’un repositionnement de la gamme de vins de la marque Kefraya. Il y a quelques mois en effet, Kefraya avait choisi d’abandonner la fabrication de deux vins d’entrée de gamme : la Dame blanche (blanc) et La Rosée du Château (rosé), vendus, avant l’arrêt de leur production, à environ 10 000 livres libanaises la bouteille (6,67 dollars).

« Il s’agit d’une montée en gamme », explique Rhéa Semaan, responsable commerciale de Château Kefraya. « Notre production s’est améliorée grâce en particulier à l’acquisition d’une table de tri sélectif des raisins en 2009. Nous sommes la dizième cave à posséder un matériel de ce niveau de sophistication dans le monde. Il était normal que ces améliorations aient des répercussions positives sur les vins vendus. » Pour l'heure, 25 000 bouteilles de chacune de ces deux nouvelles gammes ont été fabriquées.


Château Kefraya Blanc 2011 est un assemblage de deux cépages en vogue parmi les vins du Nouveau Monde :  viognier (56 %) et de chardonnay (44 %), dont une infime partie (3 %) est vieillie en fût de chêne (barriques françaises) pendant 6 et 8 mois. Contrairement au blanc haut de gamme de Kefraya, Vissi d’Arte, pourtant élaboré à partir des même cépages (viognier et chardonnay), Château Kefraya blanc 2011 n’est pas un vin de garde. « C’est un vin de fête et de plaisir qui devrait bien accompagner des poissons grillés, des viandes blanches, et des fromages comme les chèvres », avance Fabrice Guiberteau, oenologue du château. Son nez est marqué par le chardonnay avec la présence de fleurs blanches comme l’accacia ou l’aubépine. En bouche, en revanche, l’attaque est dominée par des arômes de violette, typiques du cépage viognier.
 

Château Kefraya Rosé 2011 est , quant à lui, un assemblage de 7 cépages différents. Les cépages majoritaires restent cependant classiques avec un mixte de Cinsault et de la syrah. « Nous avons aussi utilisé des cépages comme le marselan, le cabernet franc et le mourvèdre, dont les parcelles plantées autour du village de Kefraya sont encore assez jeunes : les vignes ont entre trois et quatre ans », précise Rhéa Semaan.
 

A presque 16 dollars, le nouveau rosé de Château Kefraya se positionne parmi les plus chers du marché libanais. « C’est un rosé premium, qui a vocation à accompagner des repas d’été quand, par exemple, Myst, notre autre rosé, s’adresse à un public plus jeune, qui recherche un vin à boire sur la plage », fait valoir Fabrice Guiberteau.


La fraîcheur en bouche et de subtils arômes de fleurs, à mille lieues de cette tendance "bonbons Haribo" qu’on retrouve trop souvent dans les "rosés de plages" devrait être un vrai atout pour ce nouveau rosé de Château Kefraya.