
Cette interdiction vaut également pour les actionnaires ou gérants de ces institutions de prêt et de change. « Alors qu'il existe des centaines de comptoirs au Liban, seuls 14 sont actuellement enregistrés auprès de la BDL », a indiqué une source financière haut placée. Les banques ont jusqu'à fin novembre pour se mettre en conformité avec cette décision.
Ce texte intervient en sus des circulaires déjà prises par la BDL en février 2015 et janvier 2016 pour limiter les risques d’arnaques et de surendettement. La première impose aux comptoirs l’obligation de communiquer leurs contacts et les détails de leurs opérations financières, sous peine d'interdiction bancaire ; la deuxième les soumet aux mêmes règles que les institutions financières et les départements de la banque de détail.