Merit Corporation, la holding de l’armateur franco-libanais Jacques Saadé, a l’intention d’investir dans des start-up technologiques, notamment au Liban. « En tant que family office qui cherche à diversifier ses investissements, nous avons décidé d’allouer une part aux start-up du secteur des nouvelles technologies », explique son directeur général, Joseph Dakkak.
La maison mère de CMA CGM prévoit d’investir dans 10 à 15 start-up par an avec des tickets allant de
50 000 à 500 000 dollars. « Nous devrions placer en moyenne cinq millions de dollars par an », affirme-t-il. Les fonds sont destinés aux entreprises qui cherchent à lever un capital d’amorçage ou des séries A. « Nous envisagerons peut-être les séries B dans un second temps », ajoute Joseph Dakkak. « Étant donné l’attachement de la famille Saadé au Liban, les sociétés locales seront privilégiées, mais pas seulement, poursuit-il. Nous ciblons tout le pourtour méditerranéen, notamment Marseille qui accueille le siège de CMA CGM, ainsi que l’Asie et les États-Unis. » L’objectif de Merit Corporation à moyen terme est d’avoir un portefeuille doté d’un rendement de 20 à 25 % par an.
Six projets sont actuellement à l’étude, dont aucun n’est libanais.
Le marché libanais se caractérise pour le moment par une offre de financements abondante, engendrée par la circulaire 331, avec un nombre limité de start-up. « À mon avis, il faut encore deux ou trois ans avant que le tissu entrepreneurial ne se développe vraiment, estime Joseph Dakkak. Nous commencerons sans doute avec des petits tickets, ou des coinvestissements avec d’autres fonds, comme Leap Ventures ou MEVP avec lesquels nous sommes en contact. »
Pour une jeune pousse, Merit Corporation présente l’avantage d’être adossé à une entreprise présente dans 170 pays. La CMA CGM peut devenir son client, comme c’est le cas pour Traxens – une start-up dans laquelle le transporteur a investi il y a quelques mois – ou lui offrir un soutien logistique. « Nos partenaires pourront bénéficier de nos 600 bureaux dans le monde, précise-t-il. Ce soutien n’est pas négligeable pour une start-up qui cherche à s’étendre. »
50 000 à 500 000 dollars. « Nous devrions placer en moyenne cinq millions de dollars par an », affirme-t-il. Les fonds sont destinés aux entreprises qui cherchent à lever un capital d’amorçage ou des séries A. « Nous envisagerons peut-être les séries B dans un second temps », ajoute Joseph Dakkak. « Étant donné l’attachement de la famille Saadé au Liban, les sociétés locales seront privilégiées, mais pas seulement, poursuit-il. Nous ciblons tout le pourtour méditerranéen, notamment Marseille qui accueille le siège de CMA CGM, ainsi que l’Asie et les États-Unis. » L’objectif de Merit Corporation à moyen terme est d’avoir un portefeuille doté d’un rendement de 20 à 25 % par an.
Six projets sont actuellement à l’étude, dont aucun n’est libanais.
Le marché libanais se caractérise pour le moment par une offre de financements abondante, engendrée par la circulaire 331, avec un nombre limité de start-up. « À mon avis, il faut encore deux ou trois ans avant que le tissu entrepreneurial ne se développe vraiment, estime Joseph Dakkak. Nous commencerons sans doute avec des petits tickets, ou des coinvestissements avec d’autres fonds, comme Leap Ventures ou MEVP avec lesquels nous sommes en contact. »
Pour une jeune pousse, Merit Corporation présente l’avantage d’être adossé à une entreprise présente dans 170 pays. La CMA CGM peut devenir son client, comme c’est le cas pour Traxens – une start-up dans laquelle le transporteur a investi il y a quelques mois – ou lui offrir un soutien logistique. « Nos partenaires pourront bénéficier de nos 600 bureaux dans le monde, précise-t-il. Ce soutien n’est pas négligeable pour une start-up qui cherche à s’étendre. »