Cyril Tabet (gauche) et Nicolas Skaff (droite)
Cyril Tabet (gauche) et Nicolas Skaff (droite)

Deux banquiers libanais, Nicolas Skaff et Cyril Tabet, figurent parmi les 25 « étoiles montantes » de la finance d’investissement en Europe, selon un classement publié en mars par l’hebdomadaire britannique Financial News.

Nicolas Skaff, 38 ans, a été promu cette année directeur général chez Deutsche Bank. Quinze ans après son entrée au sein de la banque allemande, il est aujourd’hui en charge des marchés obligataires et d’actions en Europe centrale et de l’Est, au Moyen-Orient et en Afrique. En 2017, il a conclu huit opérations financières « pour un total de 4,5 milliards de dollars », selon Financial News.

Ancien du collège Notre-Dame de Jamhour et diplômé d’économie à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), Nicolas Skaff a quitté le Liban en 2000 pour suivre un master en finance à l’EMLYON Business School, en France. C’est à l’occasion d’un échange universitaire qu’il découvre l’Angleterre et décide de s’y installer définitivement en postulant chez Deutsche Bank à Londres.

Cyril Tabet, 33 ans, est quant à lui directeur exécutif chez Moelis & Company. Il a rejoint la banque d’investissement américaine en 2008 avant de la suivre dans son installation à Dubaï en 2010. Il a joué « un rôle clef » dans le succès de Moelis au Moyen-Orient, son premier marché de croissance en dehors des Etats-Unis, explique Financial News. Son plus gros contrat public l’année dernière a concerné la restructuration du constructeur émirati Arabtec Holding.

Cyril Tabet a étudié au Lycée Franco-libanais de Beyrouth avant de poursuivre ses études supérieures à l’université McGill à Montréal et de s’installer à New York.

Les deux hommes ont été distingués parmi 160 autres banquiers d’investissement de moins de 40 ans, présélectionnés sur la base « de témoignages de banquiers, de conseillers et de clients », explique Financial News. Les 25 lauréats ont été choisis pour leur rôle déterminant dans plusieurs opérations clés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, « stimulant une croissance des revenus et impressionnant les cadres dirigeants du secteur », justifie l’hebdomadaire.