Une technopole verra bientôt le jour au Liban aux abords du campus de l’École supérieure des ingénieurs de Beyrouth. Initié par l’Université Saint-Joseph, le projet Berythec vise à améliorer l’adéquation entre la formation et les besoins des entreprises. Au-delà de sa mission éducative, il a pour objectif de doter le Liban d’un «outil lui permettant d’entrer de plain-pied dans la nouvelle économie». Concrètement, il se propose :
• D’encourager la création d’entreprises dans les domaines à forte valeur ajoutée, en particulier parmi les jeunes diplômés.
• De regrouper sur le même site de jeunes entreprises et des PME technologiques afin de créer une synergie et renforcer leur compétitivité.
• D’attirer les investissements étrangers.
Les services offerts par Berythec sont multiples : aide à la création de l’entreprise, assistance dans les procédures administratives, hôtellerie, location de salles. Berythec se chargera aussi de prospecter dans le milieu des jeunes diplômés afin d’identifier les idées intéressantes et d’en étudier la rentabilité. Le projet aidera les jeunes entreprises à identifier leur marché cible et à se mettre en relation avec des partenaires potentiels.
Il sera piloté pour le moment par un comité présidé par le vice-recteur de l’USJ aux affaires financières, le RP Sion, le coordinateur étant le doyen de la faculté de génie, Maroun Asmar. Jacques Masbounji, membre de Sophia Antipolis, l’une des plus grandes technopoles du monde, et Fadi Rahmé, du cabinet Asda’a, ont contribué à l’étude de faisabilité et de création du projet.