Ce sont des entreprises nouvellement nées sur le marché. Leurs créateurs n’ont rien en commun
à part la jeunesse, le dynamisme et la détermination d’investir dans des domaines inexistants
ou très peu exploités.

Khadamat : le service sur scooter
Il y a deux ans, elle a voulu assister à un concert qui avait lieu en été : pas beaucoup de choix dans les places et une longue attente, le responsable de la billetterie étant occupé par la vente de livres et revues. Et il y eut un déclic : pourquoi pas un système de billetterie électronique.
Pour lancer le projet, il fallait investir de grandes sommes. Aidée par quelques amis, Nayla Hage-Chahine, directeur et associée de Trading Places, a pu ainsi monter son entreprise dans un domaine qui est le premier du genre au Liban. Il y a eu auparavant quelques tentatives similaires qui n’ont pas abouti. «Le système mis en place par notre société a fait ses preuves du point de vue de l’efficacité, tant au niveau de la relation avec le client que de celui du “back-office” (statistiques, recherches et création de salles sur ordinateur)», raconte Mme Hage-Chahine. Et d’ajouter : «Comme nos points de vente sont connectés par réseau, la réservation de places en ligne donne toutes ses chances à toute personne où qu’elle soit sans quotas de places assignées à telle ou telle région».
Depuis un an et demi qu’elle existe, Trading Places présente à son actif plus de 100 000 billets déjà imprimés. Parmi ses clients les plus prestigieux, figurent le Festival international de Baalbeck, Lebanon 2000, Caracalla, le Festival de Deir el-Kamar et le théâtre Monnot. En outre, la société cherche à fidéliser les clients libanais et étrangers par l’envoi d’e-mails.
Toutefois, Trading Places traverse une période difficile. Le logiciel établi a été conçu sur mesure, mais il évolue de façon à s’adapter aux besoins des clients. Sans oublier la maintenance régulière sur tout l’équipement. «D’où des frais élevés, alors que le marché des spectacles se rétrécit à cause de la crise économique», constate Mme Hage-Chahine.
Les obstacles sont nombreux, mais ce métier est encore nouveau. «Il y a une quinzaine d’années, en France, les billets de concerts ne se vendaient que chez les disquaires. Cette période est révolue, et la billetterie est devenue un métier à part entière», explique Mme Hage-Chahine. De plus, les réservations peuvent se faire par téléphone avec livraison à domicile.

Trading Places : la billetterie électronique
Il y a deux ans, elle a voulu assister à un concert qui avait lieu en été : pas beaucoup de choix dans les places et une longue attente, le responsable de la billetterie étant occupé par la vente de livres et revues. Et il y eut un déclic : pourquoi pas un système de billetterie électronique.
Pour lancer le projet, il fallait investir de grandes sommes. Aidée par quelques amis, Nayla Hage-Chahine, directeur et associée de Trading Places, a pu ainsi monter son entreprise dans un domaine qui est le premier du genre au Liban. Il y a eu auparavant quelques tentatives similaires qui n’ont pas abouti. «Le système mis en place par notre société a fait ses preuves du point de vue de l’efficacité, tant au niveau de la relation avec le client que de celui du “back-office” (statistiques, recherches et création de salles sur ordinateur)», raconte Mme Hage-Chahine. Et d’ajouter : «Comme nos points de vente sont connectés par réseau, la réservation de places en ligne donne toutes ses chances à toute personne où qu’elle soit sans quotas de places assignées à telle ou telle région».
Depuis un an et demi qu’elle existe, Trading Places présente à son actif plus de 100 000 billets déjà imprimés. Parmi ses clients les plus prestigieux, figurent le Festival international de Baalbeck, Lebanon 2000, Caracalla, le Festival de Deir el-Kamar et le théâtre Monnot. En outre, la société cherche à fidéliser les clients libanais et étrangers par l’envoi d’e-mails.
Toutefois, Trading Places traverse une période difficile. Le logiciel établi a été conçu sur mesure, mais il évolue de façon à s’adapter aux besoins des clients. Sans oublier la maintenance régulière sur tout l’équipement. «D’où des frais élevés, alors que le marché des spectacles se rétrécit à cause de la crise économique», constate Mme Hage-Chahine.
Les obstacles sont nombreux, mais ce métier est encore nouveau. «Il y a une quinzaine d’années, en France, les billets de concerts ne se vendaient que chez les disquaires. Cette période est révolue, et la billetterie est devenue un métier à part entière», explique Mme Hage-Chahine. De plus, les réservations peuvent se faire par téléphone avec livraison à domicile.


Liban Miles : le fidèle consommateur
Le “point card” consiste à rassembler le maximum de points et à recevoir en échange des offres et des lots. Le but est d’augmenter les ventes en fidélisant les clients à l’établissement. D’où l’appellation de “système de fidélité”.
La société Liban Miles fondée en avril 1999 par quatre associés, Marwan Sarraf, Elda Sarraf, Tony Nohra et Caroline Nohra, a voulu promouvoir le programme de fidélité au Liban, où il fait encore ses premiers pas. Inspirés par le succès du système à l’étranger, ils ont décidé de créer la carte Liban Miles qui rentre dans cet esprit avec une optique plus globale. En ce sens qu’elle n’est pas cantonnée à un seul établissement. Elle englobe plusieurs commerces et des produits très divers : alimentaire, habillement, meubles, voitures, etc. Pour y avoir accès, il faut s’abonner à 12 $ par an et on obtient un carnet d’adresses des différents établissements partenaires de la société et un catalogue énumérant les lots à gagner ainsi que le nombre de points relatifs à chacun d’eux. Le but est d’augmenter la moyenne de fréquentation des magasins associés à la société et en même temps permettre aux consommateurs d’augmenter leur capital en points, et par conséquent leur chance de gagner.
Le produit a fait un bon nombre d’adeptes, mais les gens ont toujours une attitude de méfiance vis-à-vis de tels produits. Même avec le prix réduit de l’abonnement, ils ont peur de s’engager et d’être déçus. Mais on peut dire que le système de fidélité a commencé à se développer au Liban de façon timide. La coopération de Liban Miles avec des établissements connus constitue un atout qui laisse espérer que ce projet va connaître encore plus de succès.


Amareyn : convoler sans soucis
Fondée en janvier 2000, Amareyn est une SAL spécialisée dans les affaires de mariage. L’idée, comme nous l’explique Nathalie Abou Jaoudé, actionnaire principale dans la société, est de «pouvoir joindre plusieurs établissements en même temps. Le couple qui se marie aura ainsi accès à 30 ou 40 magasins à la fois et bénéficiera de prix spéciaux et d’escomptes».
Au Liban, il y avait un manque qu’il fallait combler. Nathalie Abou Jaoudé en a fait l’expérience, puisqu’elle a elle-même conçu ce projet, suite à tous les tracas qu’elle a connus en préparant son mariage. «Il n’est pas facile de passer son temps à courir d’une boutique à l’autre surtout lorsque le couple travaille», note Mme Abou Jaoudé. D’où l’idée d’une société qui s’occupe de l’organisation du mariage de A à Z. Ainsi, Amareyn se charge d’organiser la réception dans les moindres détails et les tarifs sont fixés en fonction de la demande du client.
Quant à la liste de mariage, le client qui la dépose chez Amareyn a accès à plusieurs magasins différents. Ceci lui permet de meubler sa maison jusqu’au bout. Il peut en profiter également pour payer son voyage de noces. En outre, le couple a le choix de retirer jusqu’à 25 % du montant qu’il a accumulé en espèces. Grâce à la liste de mariage, il aura même la possibilité de payer les frais de la cérémonie de mariage.
Dès sa création, Amareyn a eu à faire face à une résistance tout naturelle, en particulier de la génération des parents et des grands-parents qui n’arrivent pas à s’adapter à une telle formule. «La mission de la société était de briser les barrières. Aujourd’hui, l’idée est beaucoup mieux acceptée», affirme Nathalie Abou Jaoudé.
Faute de budget publicitaire, Amareyn s’est fixé comme objectif d’atteindre directement les couples. Pour y parvenir, tous les moyens sont bons : participation à tous les salons de mariage, présence dans les revues contenant un “spécial mariage”, ou encore “mailing” direct. Un an plus tard, Amareyn s’est constituée une importante clientèle (elle a déjà organisé une centaine de mariages), a ouvert cinq branches et compte en ouvrir deux nouvelles. Bien qu’on ne peut fidéliser la clientèle dans ce cas (on se marie une fois – en général), un mariage bien organisé devient vite contagieux.


Mobil’Affiche : les pubs qui roulent
Le concept de la publicité mobile ou plutôt de l’affichage roulant n’est pas nouveau dans le monde. Il a vu le jour en France en 1993 grâce à Rémy Kerwonton. Par la suite, la publicité mobile s’est développée dans bien d’autres pays. Ainsi, Mobil’Affiche a introduit le produit au Liban depuis quelques mois. Affiliée au groupe al-Waseet, Mobil’Affiche est l’une des nombreuses franchises de l’entreprise française. En outre, le groupe dans son ensemble est rattaché à un consortium libano-syro-koweïtien. Le financement n’a donc pas constitué un obstacle. Son affiliation à ce grand groupe économique lui a permis de démarrer rapidement.
Ses outils de base consistent en un local, un appareillage informatique performant et vingt camions. Ces derniers, avec des écrans lumineux disposés à l’arrière et aux côtés, se déplacent toute la journée et les affiches publicitaires défilent sur les écrans. Les camions ont été répartis d’après un tracé géographique bien déterminé, de façon à englober tous les recoins du pays. La société ABM est la régie du groupe. Les camions travaillent dix-sept heures par jour et sept jours sur sept. Les tarifs par semaine varient entre 5 000 et 6 000 $.
Mobil’Affiche est l’exemple type d’une franchise libanaise qui a connu un grand succès. En effet, les clients de tous bords ont été intéressés par cette idée de pub qui représente une première au Liban. Actuellement, seules deux sociétés se partagent le marché de l’affichage mobile. Toutefois, un obstacle subsiste : la loi libanaise interdit de rouler la nuit à partir de 23 heures avec des affiches éclairées. Si la loi s’assouplit, comme c’est le cas dans d’autres pays, le concept pourra se développer encore plus.