On est presque dans l’Europe de l’Union : une industrie historiquement florissante, bien qu’en retard d’une technologie. Et des centaines
d’entreprises à privatiser.

Climat d’investissement

Les activités industrielles et d’exportation sont les piliers du développement de l’économie slovène. Près de 50 % des investissements directs étrangers financent le secteur industriel. La Slovénie a signé un accord d’association avec l’Union européenne portant sur les exemptions de droits de douane et de quotas sur les produits industriels. 68 % des exportations slovènes sont destinées à l’Union.
Des zones franches ont été constituées. La Chambre de commerce de Slovénie offre un appui institutionnel aux investisseurs étrangers et locaux, en leur fournissant des informations chiffrées, des contacts et des partenaires. La Slovénie étant majoritairement industrielle, les opportunités d’affaires existent surtout dans tous les domaines d’activité de ce secteur.
La loi portant sur “le transfert de la propriété des sociétés” fixe le cadre de la privatisation pour près de 2 500 entreprises publiques. Il n’existe pas un organisme officiel unique chargé de vendre les entreprises publiques. L’investisseur étranger se met directement en contact avec l’entreprise visée. Après avoir convenu d’un projet, l’entreprise publique le soumet à l’Agence de restructuration et de privatisation pour approbation, ou au Fonds de développement pour exécution.

Incitations à l’investissement

La législation slovène octroie à l’investisseur étranger le droit de gérer une entreprise, de partager et de transférer les bénéfices en devises étrangères. Par ailleurs, l’investisseur étranger jouit des mêmes droits et obligations que le national, en termes d’importation, d’exportation, de droits de douane, de fiscalité, etc. Par ailleurs, le droit de propriété des investisseurs étrangers est réglementé.
L’impôt sur les sociétés est de 25 %, un des plus faibles d’Europe. L’importation de biens d’équipements est exemptée de droits de douane à condition que l’investisseur étranger détienne au moins 20 % des parts et que le contrat ait été signé pour 5 ans minimum.