L’affaire WorldCom porte un nouveau coup dur à la confiance des Américains dans les comptes de leurs entreprises et constitue une nouvelle menace pour la reprise de la première économie mondiale. WorldCom, l’une des premières compagnies de télécoms américaines, qui était déjà dans une mauvaise passe financière à cause d’un secteur en crise, a montré des irrégularités comptables portant sur un montant de 3,85 milliards $ en 2001 et au premier trimestre 2002. C’est encore le bureau d’audit Arthur Anderson, déjà impliqué dans l’affaire Enron, qui est tenu pour responsable. D’ailleurs, l’Amérique n’en finit plus de découvrir des affaires de malversations comptables au sein des grandes entreprises : le groupe Xerox aurait gonflé son chiffre d’affaires de plus de 6 milliards $ entre 1997 et 2001. C’est la conclusion d’un nouvel audit financier, conduit par PriceWaterhouseCoopers suite aux irrégularités comptables déjà dénoncées par la Securities and Exchange Commission (SEC).