Les travaux de la première phase du projet d’extension du port de Tripoli ont été achevés dans les délais, la réception définitive ayant eu lieu fin mars. Réalisés par l’entreprise Hydromar-Jan De Nul (partenariat libano-belge), sous la surveillance du groupement Sogreah/BEST-Sélim Hatem (partenariat franco-libanais), ces travaux comprennent : l’exécution d’un pont de 40 mètres de long, l’extension de la jetée principale existante sur une longueur de 1 000 mètres et la construction de la jetée secondaire sur une longueur de 1 300 mètres. Le coût des travaux, financés au moyen d’un prêt de la Banque européenne d’investissement, s’est élevé à 28,547 millions de dollars hors taxe, y compris les réclamations.
Le port de Tripoli dispose désormais d’un plan d’eau parfaitement abrité de 140 hectares qui devrait permettre de nombreux développements industriels et portuaires. En particulier, peuvent être envisagés, outre un quai pour conteneurs, un quai pour bateaux de croisière, une cale sèche et une zone industrielle et commerciale. Parallèlement au développement économique du Nord du pays, ceci permettra de développer le transit vers les pays arabes.
En revanche, l’entreprise chinoise qui a été chargée de la réalisation de la seconde phase du projet, à savoir la construction d’un nouveau quai de 600 mètres, à une profondeur de 14,5 mètres, a abandonné le chantier au moment de la guerre de l’été 2006 et n’a toujours pas repris les travaux.
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