Le rapport du PNUD sur la pauvreté, la croissance et les inégalités est le premier du genre au Liban, car il dresse un tableau de la situation sur la base de mesures monétaires en calculant un seuil national de pauvreté à partir des données concernant les dépenses des ménages (en l’occurrence quatre dollars par jour par habitant). Ce travail se fonde sur l’enquête sur les conditions de vie des ménages effectuée sur le terrain entre 2004 et 2005 par l’Administration centrale de la statistique.
La plupart des méthodes traditionnelles d’estimations de la pauvreté butent sur l’un des trois obstacles suivants : elles ignorent les différences de prix et de mode de consommation entre les différentes régions ; elles ne prennent pas en compte la variété des besoins élémentaires en fonction de l’âge et du sexe des populations concernées ; elles sous-estiment les “économies d’échelle” dans les ménages de plusieurs personnes (électricité, loyer, etc.).
Le calcul du seuil de pauvreté tente de prendre en compte ces problèmes. L’étude a établi pour chaque ménage de l’échantillon son propre seuil alimentaire de pauvreté qui satisfait ses nécessités nutritionnelles. Pour ce faire, un panier d’aliments a été sélectionné sur la base du minimum de calories requises pour chaque individu suivant son âge, son sexe et son activité, selon les tables de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le coût de ce panier alimentaire prend en compte la différence de prix entre les régions.
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