Saïfi – Gemmayzé Saïfi-Gemmaysé est l’une des régions à la mode d’Achrafié. Si les restaurateurs s’y bousculent pour y trouver un local vacant, l’intérêt des promoteurs y est également réel. La mise sous étude du quartier par la Direction générale de l’urbanisme de 2005 à 2006 n’y a rien changé. Huit projets sont actuellement en construction. La demande est encouragée par le cachet architectural et le charme du quartier et des produits bien conçus comme les studios et les petites superficies qui ciblent une clientèle aisée de célibataires ou de jeunes mariés. Les prix ont augmenté de 20 à 43 % au cours des 12 derniers mois. À la limite du périmètre de Solidere, les ouvriers s’activent sur les chantiers de Saifi 622 et Saifi Pearl. Ce dernier est signé du promoteur Mouawad Projects qui propose une cinquantaine d’appartements avec des formats variés : studios, duplex, penthouse et simplex principalement de 150 à 400 m2 environ. 65 % du projet, qui a été retardé par des fouilles archéologiques, est déjà vendu. Le prix de départ est de 3 000 dollars le m2 . Situé rue Gouraud et à proximité des escaliers Saint-Nicolas, Convivium V de la société BREI (Byblos Real Estate Investment) est un projet de 32 appartements répartis dans cinq bâtiments. Les blocs A1 et A2 ont été récemment mis sur le marché. Il s’agit de 12 appartements d’environ 200 à 270 m2 . La moitié a déjà été vendue. Les premières disponibilités sont à partir de 2 700 dollars le m2 . Dans les blocs voisins, il reste deux petites superficies de 111 et 142 m2 à partir de 2 600 dollars le m2 et un duplex de 444 m2 à 1 376 000 dollars. Fin des travaux, été 2008. Rue Nahr Ibrahim, Convivium VI est constitué de quatre immeubles et affiche sa différence en proposant principalement des studios de 40 à 150 m2 . Un pari ambitieux, mais qui veut répondre à une nouvelle demande de la part d’une clientèle aisée célibataire. Le projet compte également des appartements de 180 à 400 m2 . Les prix s’étirent en fonction des étages de 2 300 à 3 700 dollars le m2. Par exemple, il faut compter un 4e étage à 2 600 dollars le m2 . Bien que la livraison n’est pas possible avant la fin de 2010, l’intérêt des clients est grandissant pour ce nouveau type de produits. À proximité de l’école Sacré-Cœur, Saifi Homes de la société Iqarat Lubnan Company propose deux appartements de 270 et 320 m2 du 1er au 5e puis des unités de 445 m2 et un duplex au 15/16e étage de 530 m2 . Les grandes superficies ont été vendues. La valeur du mètre carré des unités restantes aux niveaux inférieurs s’échelonne de 2 500 à 2 750 dollars. Fin des travaux, début 2009. À l’angle des rues Boutros Dagher et Mar Antonios, les unités disponibles de 335 m2 dans l’immeuble Gemmayzé 273 varient de 737 000 à 871 000 dollars. 70 % du projet est déjà vendu pour une livraison pour le début de 2009. Rue Pasteur, le projet Medawar Tower offre des simplex de 312 m2 et un duplex de 463 m2 . Pourtant, terminé cet été 2008, il reste de nombreuses unités à vendre à partir de 858 000 dollars. Sursock – Tabaris Sursock séduit toujours. La bourgeoisie locale et l’élite expatriée recherchent de vastes appartements avec des vues dégagées. La rue de l’archevêché orthodoxe est l’une des rues les plus chères de Beyrouth avec des pics à 3 700 dollars le m2. À défaut d’être une adresse calme et agréable, le secteur Tabaris compte plusieurs projets résidentiels. La mixité avec les commerces et les immeubles de bureaux n’a pas rebuté la clientèle. Sursock Tower, 183 Sursock, Tabaris 130 et Saifi Hills sont entièrement vendus. Seul le projet Aidi Tower n’a pas encore été mis sur le marché. Situé sur l’ancien parking de Sofil, le promoteur Jamil Ibrahim propose 54 appartements dans son nouveau projet intitulé Les Dômes de Sursock. L’immeuble comptera deux blocs de 560 et 600 m2 l’un orientés l’un vers le nord et l’autre vers l’est. Les prix de vente oscillent entre 3 700 et 5 300 dollars le m2. Alors que les travaux viennent de commencer, la moitié des appartements a été vendue. Fin des travaux, été 2011. Entre le palais Linda Sursock et le musée Sursock, le projet de MENA Capital, I. Sursock Residence a fait couler beaucoup d’encre au moment de son lancement. Certains ayant été outrés qu’une construction de 24 étages puisse se faire dans un jardin attenant à de splendides demeures. Il en fallait plus pour nuire à ce projet. La quasi-totalité des appartements de 385 à 655 m2 a été vendue depuis plus de deux ans. Les travaux d’excavation devraient bientôt commencer. Livraison possible vers la mi-2011. Rue Najib Trad, le projet Sursock 197 dessiné par le cabinet Erga propose des appartements de 480 m2. Furn el-Hayek Le prix du mètre carré ne cesse d’augmenter dans le “triangle d’or” d’Achrafié. Cette hausse s’explique par l’intérêt constant de la clientèle locale aisée et expatriée et la cherté des dernières parcelles disponibles dans le secteur. Dans ces conditions, la valeur des appartements neufs a connu une croissance de 20 à 25 % au cours des 12 derniers mois. Dans certains cas isolés, le chiffre peut atteindre 30 %. En terme de prix, un immeuble de Furn el-Hayek peut faire désormais jeu égal avec certains projets du centre-ville. Il est désormais impossible de trouver un 1er étage à moins de 2 000 dollars le m2. Devant cet embourgeoisement, les clients veulent des appartements de plus en plus grands avec des halls d’entrée qui impressionnent. Prestige oblige ! Achrafié Tower a été un pionnier avec des 560 m2, FAL Towers fait mieux avec des unités de 700 m2. Le promoteur Chawki Farhat compte trois projets dans ce secteur. Après avoir terminé les ventes d’Achrafié 700 rue Abdel Wahab Inglizi et Achrafié 1274 rue du Liban, le trio Farhat, Freiha et Khabbaz va prochainement commencer la construction de Résidence sur Jardin 237, un immeuble de 24 appartements principalement de 270 et 280 m2. Les prix varient du 1er au 12e de 675 000 à 950 000 dollars. Fin des travaux, fin 2011. Face à l’église de l’Annonciation, 50 Rue du Liban de la société Ycar III est un projet haut de gamme avec de larges appartements de 490 à 542 m2, dont la livraison est prévue fin 2010. Rue Gergi Zeidan, les travaux du projet Achrafié 1080 doivent prochainement démarrer. Les appartements de 330 m2 sont affichés sur la base de 2 500 dollars le m2. Avec plus de 22 000 m2 de surface habitable, FAL Towers est le plus important projet résidentiel d’Achrafié. Dessiné par le cabinet d’architecture TAA, FAL Towers se compose de deux immeubles de 14 et 22 étages constitués de simplex d’environ 500 et 700 m2. Le premier prix pour un grand appartement est désormais de 2,5 millions de dollars. Certains détracteurs pensaient que le projet est surdimensionné par rapport au quartier. Avec plus de 50 % de préventes, les promoteurs ont réussi leur pari, alors que la fin des travaux n’est pas envisagée avant la fin de 2011. Rue Wadih Naïm (ex-Trabaud), deux projets sont en cours. Le groupe Jreissati construit un immeuble de 12 étages avec des unités de 360 m2. Le Trabaud offre deux blocs avec 18 logements de 302 et 378 m2 et deux duplex de 477 et 602 m2 sans les terrasses. 70 % du projet est déjà vendu et les promoteurs ne semblent pas pressés de liquider les dernières unités livrables au cours de l’été 2008. Rue Abdel Wahab Inglizi, la société Greenstone a commencé les travaux d’un important projet qui prévoit la rénovation d’un immeuble de caractère et la construction d’une tour. Rue Zahrat el-Ihsan, la parcelle 550 Achrafieh doit être prochainement construite et proposer des unités de 261 m2. Alors que le marché à Furn el-Hayek compte principalement de grandes surfaces de 300 à 450 m2, certains promoteurs ont tenté le créneau des petits appartements d’environ 200 m2. Leur stratégie est de séduire les célibataires ou les jeunes couples aisés qui veulent vivre dans un quartier de renom. Achrafié 732 et Asly Residence ont été vendus. Il reste des unités de 200 m2 rue Abdel Hadi dans le projet Achrafié 1164 livrable cet été. Les prix vont de 410 000 à 540 000 dollars. Deux projets sont également en cours le long de la rue Achrafié qui mène à l’hypermarché Monoprix. Loft 893 a été vendu avant le début des travaux et Zeino Tower Two propose des unités de 400 m2. Monnot – Sodeco Zones mixtes avec des commerces, une galerie marchande (Sodeco Square), des immeubles de bureaux, des restaurants et des pubs, Monnot et Sodeco cherchent désormais à s’imposer sur l’échiquier résidentiel. Quelques projets y sont en construction avec des taux de vente contrastés pourtant, dans certains cas, les prix ont connu une croissance de 30 à 35 % au cours de l’année écoulée. Le quartier est l’un des rares secteurs d’Achrafié à disposer encore de parcelles vacantes qui peuvent attirer les promoteurs. Toutefois, dans le contexte sécuritaire actuel, la proximité de l’ancienne ligne verte est une barrière symbolique qui ne s’est pas encore estompée. Rue Victor Hugo, Hugo 43 ne passe pas inaperçu avec ses 22 étages. C’est l’un des plus importants projets résidentiels d’Achrafié don’t la livraison sera effective au printemps 2009. Le projet propose 41 appartements avec deux types de superficie : 300 et 407 m2. 80 % des étages inférieurs jusqu’au 15e ont été vendus. Dans les niveaux élevés, la moyenne se situe à 4 000 dollars le m2. À cheval sur les rues Monnot et Victor Hugo, le promoteur Hassan Schreif construit Monnot Residence avec des appartements de 300 m2. Les dernières possibilités se situent du 2e au 5e étage pour des budgets de 600 000 à 690 000 dollars. Entre les rues Monnot et du Liban, la société Jamil Saab & Co. vient de commencer la construction de son dernier projet, Le Patio, face à l’USJ (rue Roucheid al-Dahdah). Avec 46 appartements, Le Patio se compose de trois blocs avec des superficies distinctes d’environ 300, 315, 345 et 440 m2. Les premiers étages sont proposés à 2 500 dollars le m2. Au-delà du 15e étage, les budgets dépassent la barre des 1 400 000 dollars. Quelques semaines après le début des travaux, la moitié des logements a été vendue. Cette réussite traduit une réelle demande, un bon choix de superficie (les unités de 300 et 315 m2 se sont très bien vendues) et la notoriété du promoteur. Le Patio sera livré en juin 2010. Situé au carrefour Sodeco, Dakota propose des appartements de 220 à 440 m2. Hôpital Rizk – Nazareth À deux pas de la place Sassine, il subsiste un petit coin d’Achrafié où le mètre carré n’a pas encore franchi la barre symbolique des 2 000 dollars. Convoitée, cette zone, qui s’étire du nord au sud de l’avenue Élias Sarkis à la rue Youssef Saouda et d’ouest en est des rues Zahar à Adib Issac, attire les petits budgets à la recherche d’un logement dans un cadre calme. Petit point noir, l’accessibilité n’est pas aisée. Longtemps sous-évalué par les promoteurs, le secteur s’affirme comme une agréable adresse résidentielle. La demande est continue. Pour preuve, les prix y ont grimpé de 20 à 35 % depuis l’année dernière. L’architecte Robert Micaelian termine son projet Allegra, rue Georges Naccache. L’immeuble qui doit être livré au printemps compte un duplex et huit simplex de 250 m2. Comptez 500 000 dollars pour l’une des dernières disponibilités. Rues Albert Khayat et Georges Tabet, les immeubles Achrafié 1457 et Toledo de la société MAC ont été entièrement vendus, alors que leur livraison n’est pas possible avant la fin de 2008. À proximité de ces deux projets, Achrafié 1458 propose des simplex de 200 m2 dont les prix des unités restantes varient de 350 000 à 420 000 dollars. Fin des travaux, fin 2009. Dans une impasse de la rue Georges Tabet, Achrafié 392 propose 22 appartements de 210 m2 et deux duplex de 250 m2 et 90 m2 de terrasse. À défaut d’avoir des vues dégagées, les clients y choisissent une bonne adresse à proximité de Sassine. Il faut débourser entre 336 000 et 435 000 dollars pour un simplex. Livraison prévue fin 2009. Entre la région de l’Hôpital Rizk et le Lycée français, l’immeuble Achrafié 1766 de la société GECC a été récemment inauguré. Il y reste encore quelques unités disponibles à partir de 200 000 dollars pour un 150 m2. En revanche, le budget passe à 400 000 dollars pour un 220 m2 situé à un étage élevé. Situé dans un secteur peu connu en contrebas de Nazareth et surplombant les complexes scolaire (Lycée français) et universitaire (USJ), l’immeuble Khatib propose des unités de 205 m2 à partir de 266 500 dollars. Surplombant le quartier des cimetières et le campus de l’USJ, le projet Mathaf 2252 dont la construction n’a pas encore commencé proposera des unités de 215 m2. Sassine – AUST – Hôtel Alexandre La proximité du centre commercial ABC a permis à la région autour de la place Sassine de devenir très attractive. Bien que le secteur ne soit pas particulièrement résidentiel et que l’environnement y soit animé et bruyant, les deux projets (Sassine Plaza 1760 et Sassine Plaza 1769) du promoteur Chikhani ont été vendus. Même réussite pour l’immeuble Achrafié 339 situé rue Georges Haimabi. Le versant sud-est de la place Sassine est en plein essor avec une multiplication des projets sur les axes Adib Ishac et Alfred Naccache. Rue Khachan, un projet atyptique avec quatre unités de 100 m2. Le premier prix est à 170 000 dollars. Fin des travaux, septembre 2008. Rue Adib Ishac, Wafta Towers est un important projet composé de trois blocs avec des logements – de 120 à 205 m2 – parfaitement adaptés aux petits budgets. En adéquation avec la demande, les plus petites unités se sont bien vendues. Les premiers prix commencent à 1 600 dollars le m2. Sur le même axe, Pucci est un petit projet de neuf appartements de 251 m2. Situé à proximité de la place Sassine, les ventes ont décollé au cours des derniers mois. Désormais, deux unités sont disponibles à 550 000 et 650 000 dollars. Fin des travaux, fin 2008. Derrière le complexe résidentiel Saint-Georges Towers, l’immeuble Geara doit être livré ce printemps 2008. Toutes les unités de 103 à 207 m2 ont été vendues. Seul le duplex de 344 m2 est encore sur le marché à 650 000 dollars. À proximité de l’hôtel Alexandre, les promoteurs Ayoub et Ghalayini d’Achrafié 2136 ciblent les petits budgets avec des appartements de 150 m2 livrables au printemps 2009. Les unités encore sur le marché se situent autour de 200 000 dollars. Le long de l’avenue Alfred Naccache, les promoteurs Ayoub et Masri proposent deux immeubles : Achrafié 981 est quasiment vendu et Slim n’a plus que deux duplex de 210 m2 sur le marché à partir de 340 000 dollars. Une belle réussite pour des projets situés sur un axe plus prédestiné à des activités commerciales et tertiaires qu’à des fonctions résidentielles. Les vues dégagées compensent les nuisances liées au bruit. Adjacent au projet Achrafié 981, les travaux d’un nouvel immeuble de 16 appartements de 230 m2 ont démarré début 2008. Les disponibilités oscillent entre 400 000 et 450 000 dollars. Le promoteur Élias Saad projette également de construire le long de cet axe Alfred Naccache ESLA Tower. Mar Mitr – Accaoui – La Sagesse Limitrophes des quartiers chics de Sursock et Furn el-Hayek, les secteurs de Mar Mitr et de La Sagesse disposent de certains atouts (accessibilité, petites superficies, prix compétitifs) pour séduire une clientèle familiale qui désire résider sans se ruiner au cœur d’Achrafié et à proximité du centre commercial ABC. Le développement de Mar Mitr est une suite logique, puisque la région est adjacente à Saint-Nicolas, Ibrine et Zahret el-Ihsan qui sont très courus. La hausse des prix se révèle progressive. Jugée populaire par certains promoteurs il y a encore quelques années, la région est désormais recherchée. La dynamique d’Accaoui est liée à sa proximité avec Sursock. Son point fort est son cachet résidentiel et, dans certains cas, des vues dégagées. Toutefois, les prix demandés sont élevés, ce qui peut expliquer de faibles taux de vente. Le long de l’avenue Charles Malek, plusieurs immeubles sont en cours ou en projet de construction. 450 Charles Malek se compose de 20 unités situées dans deux blocs de neuf étages avec des superficies de 300 à 440 m2. Les appartements disponibles varient de 750 000 à 1 150 000 dollars. Fin des travaux, été 2009. Opposé à l’immeuble de bureaux Sole, les promoteurs Chikhani, Moulayess & Partners viennent de lancer la commercialisation de leur nouveau projet : 449 Charles Malek Avenue. Trois superficies sont disponibles, réparties sur 13 étages : 310, 346 et 656 m2. Les premiers appartements sont offerts à 745 000 dollars. Les travaux d’excavation n’ont pas encore commencé. Toujours sur cet axe qui relie Tabaris à Bourj Hammoud, le projet 509 Charles Malek sera constitué de 11 unités de 265 m2 livrables à l’été 2009. La valeur des premiers étages varie de 530 000 à 560 000 dollars. Surplombant la villa Saïkali et le complexe scolaire La Sagesse, l’immeuble Debbas propose des appartements de 390 m2. Le prix de départ est fixé à 975 000 dollars pour une livraison prévue au printemps 2009. À l’angle des rues Debbas et Michel Bustros, les unités de 454 m2 disponibles dans le projet Ivoire de la société ACE oscillent entre 1 500 000 et 1 700 000 dollars. Fin des travaux, au printemps. Toujours sur l’axe Michel Bustros, la société Fouquet a terminé la phase d’excavation et va prochainement lancer la commercialisation de son projet. Rue Moutran Moubarak, l’immeuble Rmeil 817 dont les travaux doivent se terminer en avril 2008 exploite le créneau des petits logements de 95 à 105 m2 pour une clientèle célibataire. Les quelques unités encore proposées à la vente varient de 205 800 à 241 500 dollars. À noter que les prix de ce projet ont augmenté de 55 % en l’espace de 12 mois. Saïdé – Fassouh – Geitaoui En périphérie des quartiers chics et les plus recherchés, Saïdé, Fassouh et Geitaoui font partie des rares régions de Beyrouth encore accessibles pour les petits budgets. Pour certains grincheux, il s’agit de zones populaires, dégradées, constituées d’étroites rues peu lumineuses, pour d’autres, ces régions s’avèrent de bons plans pour se loger à moindre coût à Achrafié. Il y est encore possible d’acquérir un appartement à moins de 1 500 dollars le m2. Sa construction est terminée depuis quelques semaines, mais il est encore possible de trouver des appartements vacants dans l’immeuble Achrafié 19, rue Moutran Ghophrael. Les unités de 185 m2 varient de 245 000 à 285 000 dollars. Sur l’avenue Élias Sarkis qui mène à la place Sassine, le promoteur Élias Saad construit ESLA Tower, un imposant projet résidentiel et commercial de 12 étages avec 17 unités : 12 simplex de 253 et 265 m2 et cinq duplex de 302 m2. Bien que situés sur un axe animé, les appartements bénéficient de vues dégagées sur la banlieue est et nord-est de Beyrouth. Les travaux doivent se terminer au cours de l’été 2009. Le prix de départ est d’environ 2 100 dollars le m2. Dans le secteur de Geitaoui (rue al-Mahatta), l’immeuble Abou Haïdar compte 14 appartements de 270 m2. Le mètre carré commence à 1 350 dollars. Un bon plan à proximité du jardin public de Geitaoui injustement sous-estimé. Le long de l’avenue Charles Malek entre l’ancien immeuble MTV et le supermarché Le Charcutier Aoun, la famille Accra vient de commencer les travaux d’excavation d’une tour de 15 étages avec des logements de 280 m2. Sioufi Avec onze projets en construction, Sioufi est l’un des secteurs les plus actifs de Beyrouth. L’engouement des promoteurs pour cette partie de la ville s’explique par l’intérêt des clients qui y apprécient le calme, l’accessibilité, la proximité de la place Sassine et du Musée national et des prix inférieurs de 20 à 30 % à ceux des quartiers chics d’Achrafié. La région se divise en trois entités géographiques très distinctes : la partie nord, à proximité de l’école des Saints-Cœurs, la partie sud, autour du jardin public, et le versant est qui domine Nahr Beyrouth. Autour de l’école des Saints-Cœurs, la société Mouin Aoun Contracting a terminé la commercialisation de son projet Granada, rue Paraguay. Dans le même secteur, Sioufi 4623 – rue Zahrani – compte encore quelques unités de 285 m2 à partir de 555 750 dollars. Toujours dans ce même secteur, Achrafié 2229 compte des simplex de 245 m2. Les disponibilités commencent de 450 000 à 585 000 dollars. Fin des travaux, mai 2008. La région autour de la pâtisserie Noura est le théâtre d’un essor immobilier considérable avec la multiplication de nouveaux projets qui s’entassent les uns à côté des autres. Sioufi 5250 est l’un des plus importants avec plus de 9 500 m2 de surface résidentielle. Composé de trois blocs indépendants, le projet prévu pour la fin 2009 propose principalement des simplex de 255, 270 et 400 m2. Plusieurs unités dans les étages inférieurs sont disponibles à partir de 382 500 dollars. Rue Émile Lahoud, Parkside Residence est un important immeuble de 18 simplex de 300 et 380 m2 et trois duplex de 510 à 570 m2. Environ 70 % du projet est déjà vendu. Les unités disponibles varient de 690 000 à 720 000 dollars pour les 300 m2 et de 740 000 à 912 000 dollars pour les 380 m2. Fin des travaux, automne 2009. Sioufi Gardens et Sioufi Gardens II comptent 38 appartements de 205 à 300 m2. Les projets dessinés par l’architecte Gabriel Karam ont trouvé leur public. Bien que livrable en mars 2009, seul un appartement de 270 m2 est encore sur le marché dans Sioufi Gardens II à 472 500 dollars. Il reste encore trois unités dans Sioufi Gardens à partir de 336 000 dollars. Le promoteur Paul Muarrawi et ses partenaires ont misé sur un site particulièrement dégagé rue Ikhwan al-Safa avec des vues panoramiques sur le sud-est de l’agglomération beyrouthine. Sky Vue a été prévendu à 87 %. Les derniers logements de 270 m2 sur le marché vont de 445 500 à 540 000 dollars. Fin des travaux, juin 2009. Surplombant le secteur communément appelé la Fiat, encerclé de voies rapides, Sioufi Towers propose des logements de 216 m2 affichés à partir de 335 000 dollars.