La Jordanie a longtemps bénéficié de conditions préférentielles pour son approvisionnement en pétrole brut. Au nom de la solidarité arabe, l’Irak puis l’Arabie saoudite accordaient au royaume du brut à des prix inférieurs aux tarifs mondiaux qui était ensuite transformé dans la raffinerie de Zarqa, dans la banlieue nord d’Amman. Aujourd’hui, la situation a bien changé et le pays doit s’y adapter. En l’espace de trois ans, 80 % de la production d’électricité du pays est passée du fuel lourd au gaz naturel, dans le cadre d’un contrat d’approvisionnement en gaz égyptien de 15 ans. Mais cela est insuffisant et le gouvernement jordanien a exploré d’autres voies possibles : l’utilisation des énergies renouvelables, éolienne et solaire, l’exploitation des schistes bitumineux et des mines d’uranium.
Avec un potentiel solaire considérable, le Wadi Rum est l’une des zones les plus ensoleillées au monde. Les experts affirment qu’un usage intelligent de l’énergie solaire, aujourd’hui utilisée principalement pour obtenir de l’eau chaude, permettrait de couvrir à hauteur de 5 % les besoins en énergie de la Jordanie et de diviser par deux la facture énergétique (2,8 milliards de dollars, soit 20 % du PIB jordanien). Selon le National Energy Ressource Centre, à titre d’exemple, une simple augmentation de 5 % de la demande de chauffe-eau à énergie solaire d’ici à 2020 nécessiterait un parc solaire de cinq millions de mètres carrés, soit un investissement d’environ un milliard de dollars, synonyme de création d’emplois et d’opportunités d’affaires.
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