Le Baccalauréat arabe international (BAI) voit le jour après trois ans de recherche et d’études pilotes menées par le Centre de recherche pédagogique.
Ce programme sera lancé durant l’année académique 2010-2011 simultanément dans 28 écoles arabes, dont 11 libanaises. Près de 1750 élèves de seconde au Liban, en Jordanie, en Arabie saoudite et en Egypte suivront ce cursus officiellement. Des études pilotes vont être menées avec 1750 autres en classe de première et de terminale, s'ajoutant à celles déjà menées en 2009 et 2010 avec 3500 élèves. D’ici à trois ans, le programme s’appliquera à l’ensemble des classes secondaires.
Le diplôme opte pour une approche pédagogique différente de celle qui prévaut actuellement dans le monde arabe. Plutôt que de se fonder sur la mémorisation des connaissances, leur reproduction et la réaction aux faits, le BAI vise l’acquisition de compétences particulières, explique Ibrahim Abou Halloun, directeur du BAI. « Il est donc question de renforcer le savoir-faire et le savoir-être de l’élève », ajoute-t-il.
Afin de conférer au BAI une reconnaissance locale et internationale, le Centre de recherche pédagogique œuvre sur trois niveaux différents : les ministères de l’éducation des pays arabes, les universités locales et internationales et les agences d’accréditation. « Nous ne pourrons parler d’équivalence avec les diplômes locaux qu’une fois le diplôme décerné, ce qui ne se fera pas avant 2013 ».
D’ailleurs, le directeur du BAI souligne que l’objectif n’est pas de se substituer aux baccalauréats et diplômes de fin d’études secondaires nationaux, mais de préparer les élèves à mieux les réussir.


