Un nouveau café a ouvert fin septembre place Saïfi à Saifi Village : le Balima. D’une capacité de 50 places assises, ce lieu, détenu et géré par Olivier Gougeon et Annabel Kassar, se veut à l’image du café de quartier parisien : ouvert sur l’espace public. Plus de 500 000 dollars ont été investis dans cet endroit qui n’a pourtant failli jamais voir le jour. Au départ, il devait ouvrir le 14 juillet 2006, soit deux jours après le début de la guerre avec Israël. Obligés de quitter le pays, les deux partenaires gardaient au fond d’eux l’envie de réinvestir ce café de 110 mètres carrés, qui se veut « ni un pub, ni un bar de nuit, ni un restaurant, mais plutôt une alternative au sushi bar », explique Olivier Gougeon, qui est également le directeur général de la société Villa Moda Golfe chargée d’implanter le restaurant pâtisserie La Durée dans le Golfe (voir Le Commerce du Levant d’avril 2008). Dans une ambiance entièrement conçue par Annabel Kassar, architecte d’intérieur à Beyrouth et Dubaï, où meubles et luminaires sont en vente, une petite dizaine d’employés s’affairent de 9h à 22h pour proposer des en-cas à tous les prix. Les petits budgets pourront se tourner vers une formule bar qui comprend un sandwich et un soda pour quatre dollars, et les gros portefeuilles n’hésiteront pas à déguster une boîte de caviar d’Iran avec une bonne bouteille de vin, pour plus de 150 dollars. Autre spécificité du Balima : le droit de bouchon, qui permet aux amateurs de vin d’amener avec eux une bouteille d’exception pour la déguster contre un cachet de 60 dollars. Le retour sur investissement est prévu dans trois ans.
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