Situé dans le triangle d’or des cinq étoiles, l’hôtel Ramada Downtown a officiellement ouvert ses portes le 9 octobre bien que l’accueil des clients ait déjà débuté à la mi-juin. Cet hôtel quatre étoiles, comportant 99 chambres réparties sur 11 étages, offre tout le confort ou presque d’un hôtel de luxe, mais à des tarifs réduits. « L’emplacement stratégique de l’hôtel est sans aucun doute son principal atout. Mais ce sont aussi nos tarifs, moins élevés que ceux des hôtels qui nous entourent, qui constituent un de nos principaux avantages compétitifs », explique le directeur général de l’hôtel, Joe Abdel Massih. Avec des prix de chambre variant, pour une nuitée avec petit déjeuner, entre 105 et 275 dollars pour les compagnies et entre 140 et 375 dollars pour les particuliers (hors TVA), ce boutique hôtel offre à ses clients la possibilité de loger au cœur du centre-ville à des prix de 20 à 40 % moins élevés que ceux des hôtels cinq étoiles. « Notre principale cible sont les hommes d’affaires, les groupes de cadres et d’employés venant passer quelques jours à Beyrouth pour une mission professionnelle ainsi que les touristes », explique Abdel Massih. Un positionnement qui semble pertinent si l’on en juge par le taux d’occupation de 82 % affiché en août dernier, seulement quelques semaines après l’ouverture officieuse de l’établissement.
Quelque 70 employés sont mobilisés dans le nouvel hôtel de style contemporain et épuré, qui compte un restaurant-lounge, trois salles de conférences et un business center. Le bâtiment, un immeuble datant des années 70, a été entièrement restauré pour répondre aux normes mondiales de confort et de sécurité.
Le Ramada de Beyrouth est géré par le groupe koweïtien Taameer Real Estate Investment Company (TREC) qui détient la franchise du nom pour six pays de la région dont le Liban, la Jordanie et le Maroc afin d’y établir 35 hôtels d’ici à cinq ans. La chaîne américaine appartient au groupe mondial Wyndham qui compte aujourd’hui plus de 6 500 hôtels dans le monde.
« Le coût total du projet, y compris les travaux de rénovation, d’ameublement et de décoration, est d’environ 20 millions de dollars», affirme le vice-président du groupe koweïtien, Najib al-Saleh, qui a racheté l’hôtel à la société Star Towers, en mars 2006.
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