La provenance des touristes a été variée en 2008 : la clientèle était principalement constituée d’expatriés au cours de l’été, tandis qu’à partir de l’Adha, les Arabes du Golfe sont revenus au Liban, confortés par l’accalmie enregistrée par le pays. Dans les deux cas, il s’est agi essentiellement d’un tourisme de loisirs, la forme la plus développée aujourd’hui. Et pourtant, le pays ne manque pas d’alternatives qu’il pourrait développer en profitant de sa nouvelle image sur le plan mondial : le New York Times cite Beyrouth comme sa destination “number one” pour 2009, dans un dossier sur les “44 lieux à découvrir” cette année.
L’offre potentielle du Liban comprend le tourisme religieux (ex. : le site de Cana), le tourisme médical et chirurgical (ex. : chirurgie esthétique, soins médicaux reçus par les expatriés), ou encore le tourisme culturel et archéologique (ex. : promotion et/ou insertion des sites dans des circuits internationaux). Des initiatives comme celles de l’écotourisme (voir “Le Liban autrement”, guide pratique publié par Chérine Yazbeck aux éditions Teya) restent anecdotiques en terme de public concerné, mais contribuent également à diversifier l’image du pays.
Enfin, le Liban pourrait se replacer sur le créneau du tourisme d’affaires profitant de la publicité dont il a bénéficié à l’occasion de la crise financière internationale, le pays ayant été cité plusieurs fois dans la presse internationale pour sa stabilité.