L’appel d’offres pour doter les réseaux de téléphonie mobile de la technologie de troisième génération, 3G, a été lancé en début de semaine, a annoncé le ministre des Télécommunications, Charbel Nahas, dans le cadre d’une conférence de presse organisée à Berytech.
 
Contacté par le Commerce du Levant, son conseiller Mahmoud Haidar a expliqué que les cahiers des charges prévoient de recourir à une dizaine de fournisseurs pour développer les réseaux existants, mais l’essentiel sera assuré par un équipementier télécoms. « Il existe 5 à 6 compagnies dans le monde capables de réaliser ce projet » a-t-il indiqué.
 
Parmi les grands équipementiers mondiaux figurent Nokia, Ericsson, Cisco, Alcatel-Lucent ou encore Huawei.
 
L’appel d’offre sera clôturé fin novembre, et les travaux se termineront 6 à 9 mois plus tard. « Normalement, les pays procèdent à un déploiement progressif, alors que notre cahier des charges prévoit une couverture de  80 à 90% du territoire dès le démarrage, ce qui nécessite davantage de temps », a affirmé Haidar.
 
Grâce à la technologie 3G, les utilisateurs de téléphonie mobile pourront bénéficier d’Internet à une vitesse de 2 à 21 mégabits, contre 140 à 150 kilobits avec le système GPRS actuel. « L’objectif est de fournir du haut débit sur la téléphonie mobile comme pour le réseau fixe », a-t-il conclu.
 
A propos d’internet sur le réseau fixe, le ministre Nahas avait indiqué au cours de la conférence que « dans quelques semaines la capacité internationale du Liban sera 110 fois supérieure au niveau actuel à travers Chypre et 120 fois à travers l’Egypte ».
 
Il a ainsi appelé à allouer une partie des recettes des télécoms, qui varient entre 1,5 et 1,8 milliard de dollars par an, pour financer des initiatives ou des projets permettant au Liban de profiter de cette capacité additionnelle.