L’Association des commerçants de Beyrouth a réclamé la suspension du décret de plafonnement des marges commerçiales, réactivé la semaine dernière par le ministère de l’Economie en raison de la hausse des prix de certains produits alimentaires, comme les légumes et les viandes.

Dans un communiqué publié lundi, l’association a expliqué la hausse des prix par des facteurs externes, couplés au renforcement des mesures de sécurité alimentaire décidées par le ministère de l’Agriculture.

Le plafonnement des marges n'a donc pas d'intérêt, a affirmé l'association en appellant à réactiver et à renforcer le rôle d’institutions publiques comme le Conseil national pour la protection du consommateur (paralysé depuis près de trois ans) ou encore le Conseil national pour la politique des prix.

Elle a également appellé à promulguer les lois relatives à la sécurité alimentaire et à la concurrence soumises au Parlement.