Les contraintes financières et réglementaires subies par les femmes d’affaires au Liban sont plus nombreuses que celles que subissent les hommes, a déploré la ministre des Finances Raya El Hassan, dans le cadre d’un forum sur le développement du climat des affaires pour les femmes du monde arabe.
Selon une étude de la Banque mondiale, 48% des femmes d’affaires obtiennent un crédit bancaire au Liban, contre 64% des hommes, a-t-elle indiqué.
Le montant des garanties demandées aux femmes d’affaires est également supérieur de 25 à 30% à celui que les banques réclament aux hommes.
Il est nécessaire de revoir et de renforcer les politiques de financement à l’égard des femmes, pour leur permettre d’accéder aux ressources. Mais les femmes doivent aussi prendre plus d’initiatives, a-t-elle ajouté en citant l’exemple de Kafalat.
L’année dernière sur 4281 garanties accordées, 1009 ont été octroyés à des projets partiellement ou entièrement financés par des femmes, soit 21% du total, car à l’origine les femmes n’ont présenté que 1745 projets sur 7548, soit environ 23% du total.


