Le ministre de l’Energie et de l’Eau Gebran Bassil a affirmé lundi que de nombreuses zones dans les eaux économiques du Liban pourraient receler du gaz, aux larges des côtes libanaises au nord, au centre et dans le sud.

Il a évoqué une zone du centre particulièrement prometteuse dont la superficie est égale, voire supérieure, à celle du champ gazier de Tamar 2.

Tamar 2 a été découvert en 2009 : il est actuellement exploité par Israël. Ces réserves sont estimées à 180 milliards de mètres cubes de gaz, avec des revenus estimés à plus de 30 milliards de dollars, selon des estimations israéliennes, pour un coût d’exploitation de 1,5 milliard de dollars.

Le ministre a tenu ces propos lors de l’inauguration d’un bureau pour les données pétrolières, prélude à l’exploitation des ressources en hydrocarbure sur l’ensemble du territoire libanais.

Ce bureau a été mis en place sous la supervision de la firme norvégienne PGS, créée en 1991, et spécialisée dans les études sismiques et la constitution de bases de données dans le domaine des hydrocarbures.