La grande majorité des Libanais, 82% d’entre eux, considère que le niveau de corruption dans le pays a augmenté durant les trois dernières années, et 12% estiment qu’il n’a pas changé, selon le baromètre mondial de la corruption de Transparency International, qui présente les opinions et les expériences du public dans 86 pays.

Au Liban, l’enquête a été menée au Liban auprès d’un échantillon représentatif de 1000 personnes. Près de 56% d’entre eux jugent inefficaces les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la corruption, contre 32% d'opinions favorables.

Environ 34% des personnes interrogées déclarent aussi avoir versé un pot de vin au cours des 12 derniers mois pour accélérer leurs démarches administratives.

Les partis politiques sont perçus comme étant les organes les plus corrompus au Liban, suivis par l’administration et les fonctionnaires, le Parlement, la police, le système judicaire et les médias. L’armée est considérée comme la moins corrompue.