Le syndicat des hôpitaux privés a lancé mercredi un projet, financé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et soutenu par le ministère de la Santé, intitulé « Improve ».

L’objectif du projet est d’élaborer des normes et des indicateurs sur la base desquels des contrôleurs externes évalueront les performances des hôpitaux, a expliqué le président du syndicat, Sleiman Haroun.

« Il y a des problèmes dans les hôpitaux  qui sont mondiaux comme les infections nosocomiales par exemple, qu’on ne peut pas juger dans des termes absolus. D’où la nécessité de mettre en place des indicateurs et des normes acceptées mondialement et faire en sorte qu’elles soient respectées », a-t-il poursuivit.

Haroun a par ailleurs souligné  les difficultés financières auxquelles font face les hôpitaux en raison des faibles tarifs hospitaliers, en indiquant que le coût d’hospitalisation par personne par an au Liban ne dépasse pas 200 dollars, « un niveau très bas ».
 
Pour sa part, le directeur général du ministère de la Santé, Walid Ammar, a évoqué les progrès réalisés ces quinze dernières années dans le domaine de la santé, en citant un rapport de l’OMS, selon lequel les dépenses de santé sont passées de 12,4% du PIB en 1992 à 8,25% actuellement.