Le ministère des Finances n’est pas en mesure de régler les factures du gaz naturel fournis par l’Egypte entre septembre 2009 et mai 2010 pour alimenter la centrale de Deir Ammar, car il n’a pas encore obtenu l’autorisation du Conseil des ministres. C’est ce qu’il a expliqué mardi dans un communiqué publié pour répondre aux critiques du ministre de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil.

Le communiqué souligne que le contrat signé en mai 2009 entre le Liban et l’Egypte n’a pas explicitement mentionné le rôle du ministère des Finances. Début novembre, le ministère a donc demandé au Conseil des ministres de le mandater officiellement, mais ce sujet n’a pas été abordé dans les rares réunions qui se sont tenues depuis.
 
Le ministère reconnaît qu’entre 2005 et 2009 il a signé les demandes d’ouverture de lettre de crédit de l’EDL pour régler les factures de combustibles sans autorisations préalables car le pays était plongé dans une situation « exceptionnelle » marquée par le  « blocage des institutions constitutionnelles ».
Ces paiements ont ensuite été régularisés par un projet de loi approuvé en Conseil des ministres et envoyé au Parlement en avril 2010, ajoute-t-il.