L’entreprise de produits à base de plantes, Zein el Atat, représenté par l’avocat et ancien ministre Karim Pakradoni, a déposé devant le Conseil d’Etat un recours en annulation de la décision du ministère de la Santé portant sur le retrait de sa licence.

Le ministère de la Santé a décidé le 8 février de retirer la licence du producteur suite au scandale qui a éclaté lorsque 38 produits Zein el Atat avaient été refoulés par les autorités émirati et saoudienne, les tests réalisés ayant démontré le caractère frauduleux et toxique de ces produits sensés être naturels.  
 
Dans le cadre du recours présenté devant le Conseil d’Etat, Zein el Atat s’est dit prêt à travailler sous la surveillance d’experts internationaux mandatés par la justice pour vérifier que les normes sanitaires sont appliquées au sein de l’usine. Il s’est dit également disposé à déposer une garantie financière, dont le montant sera déterminé par les autorités judiciaires, pour couvrir les dommages pouvant résulter de l’utilisation de ses produits.
 
Les tests réalisés aux Emirats Arabes unis et en Arabie Saoudite avaient jeté la suspicion sur tous les produits dit « naturels » commercialisés au Liban depuis des années sans aucun contrôle. Outre Zein el Atat, le ministère de la Santé a retiré les licences d’importations de Amana Care et de Health Care Phrama (HCB) et les produits « Seven Slim » et « Slim Lite » ont été retirés du marché.  L’interdiction de promouvoir ce type de produits à travers les médias, prévue dans une loi votée en 2010, a enfin été appliqué.