Le secret bancaire a été levé en 2010 dans 23 cas pour blanchiment d’argent présumé sur les 245 cas signalés à la Commission spéciale de lutte contre le blanchiment d’argent au Liban.

Dans son dixième rapport annuel, la Commission précise que 160 des plaintes reçues ont été signalées localement, le reste des notifications venant de l’étranger, notamment d’Europe.
 
Les activités de contrefaçon et de falsification de documents ont représenté 21,3% des cas ayant fait l'objet d'une enquête ; suivis par le financement du terrorisme et le transfert de fonds avec 12,8%, le trafic de drogue avec 4,3%, le détournement des fonds privés et le trafic illicite d’armes avec 0,5% chacun, les 55,8% restants n’ayant pas été classés.
 
La Commission spéciale de lutte contre le blanchiment d’argent est une entité juridique indépendante chargée de mener des enquêtes sur les opérations de blanchiment d’argent et de surveiller l’application de la loi 318, relative à la lutte contre le blanchiment d’argent, par les banques et les institutions financières.