Le Liban figure à la 4ème place en termes de stabilité politique parmi 17 pays arabes, selon l'indice "Arab League Index of Unrest" publié en mars par le magazine The Economist.

L’indice porte sur les pays arabes les plus susceptibles de subir un changement de régime et mesure sur une échelle de 0 à 100% la vulnérabilité des pays aux troubles politiques, à l’instabilité et à des révolutions potentielles ; 100% étant le niveau d’instabilité le plus élevé.
 
Le Liban arrive quatrième avec une note de 30,7%, derrière les Emirats arabes unis (24,3%), le Koweït (21,7%) et le Qatar (20,7%). L’Egypte, le Yémen et la Libye sont en revanche  considérés les moins stables.
 
Le Bloomberg Combustibility Index a par ailleurs classé le Liban 7ème parmi 20 pays de la région en termes de stabilité politique, le Qatar figurant en tête de liste.
 
L’indice est composé de six variables : le PIB par habitant, le chômage, l'âge médian, la disparité des revenus, l’accès à l’information et la répression. La répression qui a un poids de 50% dans le calcul de l'indice, porte sur la taille des forces militaires, la durée du mandat du chef d’Etat, les dépenses militaires en pourcentage du PIB et les dépenses militaires en absolu, si le chef d’Etat a une formation militaire, s’il commande une armée et s’il a accédé au pouvoir grâce à un coup d’Etat ou à la suite d'un assassinat.
 
La Jordanie, l’Arabie saoudite, le Maroc, les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar sont jugés plus stables que le Liban tandis que la Libye, le Soudan et le Yémen font figure de pays les plus instables de la région.